Ils n’ont décidément honte de rien ! Le duo Bilde-Briois, qui au conseil municipal passe son temps à calomnier les élus d’opposition à coups de « cul propre » et de « slip sale » sont tous deux au cœur d’enquêtes judiciaires sur de graves soupçons de fraude.

Tandis que M. Briois, mandataire financier du micro-parti Jeanne (Mediapart, 17 octobre 2013, Libération, 18 février 2015 etc.) cautionnait un système de prêts à des taux faramineux aux candidats frontistes aux dernières élections, qui se sont vus fourguer un kit de campagne à des prix exorbitants, M. Bilde, lui, à en croire un article d’Abel Mestre paru dans Le Monde de ce mercredi 11 mars, bénéficierait, comme 19 autres cadres frontistes d’un emploi présumé fictif d’assistant parlementaire européen au service d’une eurodéputée de la région Nord-Est : « Le cas de M. Bilde illustre la raison des soupçons des services de l’europarlement : il est adjoint au maire d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) et est, malgré tout, rattaché à Sophie Montel, eurodéputée du Grand-Est. »

Dans les deux cas, les faits, s’ils sont avérés, sont graves et relèvent ni plus ni moins que de la fraude et du détournement d’argent public.

Le PCF demande la démission de Steeve Briois et de Bruno Bilde.