Equateur : Les partisans de Rafael Correa vainqueurs des élections locales
Perspective communiste
La révolution citoyenne a été consolidée comme l'une des principales forces politiques de l'Équateur après les résultats des élections locales. Une giffle pour l'actuel président en poste, le traître "Lenín" Moreno - traduction Nico Maury
Le Conseil national électoral de l'Équateur (CNE) a proclamé lundi les résultats de l'élection des préfets, maires, conseillers municipaux et membres du Conseil de la participation citoyenne et du contrôle social (CPCCS).
Parmi les résultats annoncés par la CNE figurent les votes obtenus par les candidats qui ont reçu le soutien de l'ancien président Rafael Correa, dans les provinces de Manabí et de Pichincha.
Au cours de la récente journée électorale, 13,2 millions d'Équatorien.ne.s ont dû choisir, parmi un panel de 81.278 candidat.e.s pour élire 221 maires, 23 préfets et plus de 1300 conseiller.es.
Le projet politique fondé par Correa, la Révolution citoyenne (RC), a obtenu la préférence des électeurs à Manabí, la troisième province du pays sur le plan économique, qui a été sévèrement frappée par un tremblement de terre en 2016.
À Pichincha, la province où est située la capitale (Quito), les deux premières places étaient réservées aux hommes politiques qui ne s'alignaient pas sur les alternatives privilégiées par la droite équatorienne. Pour la première fois de son histoire, Paola Pabón, une femme de 41 ans ex-secrétaire de la direction politique à la présidence de Correa, a remporté la préfecture, remportant plus de 22% des suffrages lors d'une élection où le des candidats ont divisé le vote sur le fond.
En ce qui concerne Conseil de Participation Citoyenne et de Contrôle Social, l'entité qui doit choisir les principales autorités de contrôle de l'Etat comme le Procureur Général ou l'Inspecteur. Après une semaine d'incertitude générée par les autorités électorales, ainsi que par des hommes politiques de droite engagés dans une croisade permanente pour effacer toutes les traces de la Révolution citoyenne, les électeurs ne se sont pas prononcés pour la suppression de ce conseil mais ont élu 3 candidats identifiés au corréisme.
Du point de vue national, la droite est arrivée en tête dans les zones côtières traditionnellement liées à la politique clientéliste du Parti Social Chrétien (PSC). A Guayaquil, la plus grande ville commerçante de tout le pays, Cynthia Viteri a été élue avec 52,81% des voix.
Parmi les résultats annoncés par la CNE figurent les votes obtenus par les candidats qui ont reçu le soutien de l'ancien président Rafael Correa, dans les provinces de Manabí et de Pichincha.
Au cours de la récente journée électorale, 13,2 millions d'Équatorien.ne.s ont dû choisir, parmi un panel de 81.278 candidat.e.s pour élire 221 maires, 23 préfets et plus de 1300 conseiller.es.
Le projet politique fondé par Correa, la Révolution citoyenne (RC), a obtenu la préférence des électeurs à Manabí, la troisième province du pays sur le plan économique, qui a été sévèrement frappée par un tremblement de terre en 2016.
À Pichincha, la province où est située la capitale (Quito), les deux premières places étaient réservées aux hommes politiques qui ne s'alignaient pas sur les alternatives privilégiées par la droite équatorienne. Pour la première fois de son histoire, Paola Pabón, une femme de 41 ans ex-secrétaire de la direction politique à la présidence de Correa, a remporté la préfecture, remportant plus de 22% des suffrages lors d'une élection où le des candidats ont divisé le vote sur le fond.
En ce qui concerne Conseil de Participation Citoyenne et de Contrôle Social, l'entité qui doit choisir les principales autorités de contrôle de l'Etat comme le Procureur Général ou l'Inspecteur. Après une semaine d'incertitude générée par les autorités électorales, ainsi que par des hommes politiques de droite engagés dans une croisade permanente pour effacer toutes les traces de la Révolution citoyenne, les électeurs ne se sont pas prononcés pour la suppression de ce conseil mais ont élu 3 candidats identifiés au corréisme.
Du point de vue national, la droite est arrivée en tête dans les zones côtières traditionnellement liées à la politique clientéliste du Parti Social Chrétien (PSC). A Guayaquil, la plus grande ville commerçante de tout le pays, Cynthia Viteri a été élue avec 52,81% des voix.
Correa: Cette élection est l'occasion de récupérer la patrie
"C'est l'occasion de récupérer la Patrie et de sanctionner les traîtres et les véritables corrompus" a déclaré Rafael Correa qui a voté en Belgique où il réside et il espère que les membres du Conseil de Participation Citoyenne et de Contrôle Social pourront faire révoquer le mandat des autorités équatoriennes.
Le PCCS est d'une importance fondamentale pour l'ancien président puisque ce corps peut surveiller, punir et poursuivre les "exactions commises par le Conseil de transition" , qui, selon le président Correa , va "défendre le patrimoine de tous les Équatoriens à opposer au pillage liées aux privatisations".
De même, Rafael Correa espère que les membres élus du PCCS "s'engageront dans une véritable et sincère lutte contre la corruption" et qu'ils seront en mesure de "promouvoir la révocation du mandat des dirigeants qui n'ont pas rempli leur plan gouvernemental et ont trahi leur propre démocratie", référence à l'actuel président de l' Équateur , Lénine Moreno, déserteur de la révolution citoyenne une fois arrivé à la présidence avec le vote des Coristas.
Resumen Latinoamericano
"C'est l'occasion de récupérer la Patrie et de sanctionner les traîtres et les véritables corrompus" a déclaré Rafael Correa qui a voté en Belgique où il réside et il espère que les membres du Conseil de Participation Citoyenne et de Contrôle Social pourront faire révoquer le mandat des autorités équatoriennes.
Le PCCS est d'une importance fondamentale pour l'ancien président puisque ce corps peut surveiller, punir et poursuivre les "exactions commises par le Conseil de transition" , qui, selon le président Correa , va "défendre le patrimoine de tous les Équatoriens à opposer au pillage liées aux privatisations".
De même, Rafael Correa espère que les membres élus du PCCS "s'engageront dans une véritable et sincère lutte contre la corruption" et qu'ils seront en mesure de "promouvoir la révocation du mandat des dirigeants qui n'ont pas rempli leur plan gouvernemental et ont trahi leur propre démocratie", référence à l'actuel président de l' Équateur , Lénine Moreno, déserteur de la révolution citoyenne une fois arrivé à la présidence avec le vote des Coristas.
Resumen Latinoamericano