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Equateur à l’ONU : Abandon du développement par la croissance et les marchés en faveur du bien-vivre

Agencia Bolivariana de Noticias

L’ambassadeur d’Equateur devant l’ONU (63° session), María Fernanda Espinosa, a proposé à l’assemblée générale d’abandonner le développement économique fondé sur la croissance et sur le marché en faveur d’une nouvelle conception sociale du bien-être

Equateur à l’ONU : Abandon du développement par la croissance et les marchés en faveur du bien-vivre
"Dans notre pays, nous avons laissé en arrière le concept usé de développement fondé sur la croissance et sur le marché, et nous travaillons ardemment et avec des résultats surprenants, à élever la qualité de la vie de nos compatriotes"

Elle a assuré que son pays avait changé les principes économiques traditionnels pour le concept du bien vivre, qui signifie vivre dans la dignité, en accord avec ses valeurs culturelles et en harmonie avec la nature.

Elle a appelé l’attention sur la crise actuelle des marchés financiers, qui, à son avis, est une preuve de plus de la décadence du système économique en vigueur qui valorise le capital spéculatif aux dépends du capital productif.

"Ce n’est pas la crise d’un pays, dit-elle, c’est la crise systèmique du capitalisme, qui demande des réponses en profondeur et intégrales."

Elle a assuré que tous les pays en développement attendent que la conférence de l’ONU sur la Finance pour le Développement, qui se tiendra à Doha les 29 Novembre et 2 Décembre prochains, aboutisse à des résultats positifs.

Entre autres : l’accès au fiancement externe, l’allègement de la charge du service de la dette, la réforme des institutions financières internationales, de même que "l’alignement de l’aide officielle au développement sur les stratégies politiques nationales adoptées souverainement" (...) Elle a sollicité la coopération de la communauté internationale pour pouvoir assister les plus de 200.000 citoyens Colombiens qui ont cherché refuge en Equateur.

Elle a aussi soutenu le projet de l’actuel président de l’Assemblée Générale de l’ONU de démocratiser les organismes des Nations Unies et les institutions financières multilatérales comme le FMI et la BM.


Commentaires (2)
1. Tourtaux Jacques le 02/10/2008 22:54
Voilà un pays loin du capitalisme monopoliste d'Etat !
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