La mobilisation des citoyens dans les rues pour réclamer une réelle démocratie semble avoir mis la droite et la social-démocratie sur la défensive. Alfredo Pérez Rubalcaba (premier vice-président du gouvernement, ministre de l'Intérieur et porte-parole du gouvernement) est accusé par "La Gaceta" d'être derrière le mouvement ainsi que d'autres comme «La Razon» qui a accusé le PSOE de manipulation.

Pour sa part «El Mundo» a déclaré que "L’Église catholique n'est pas étrangère au mouvement de protestation qui traverse le pays et qui siège symboliquement à la Puerta del Sol de Madrid."

Pour le PP, Esperanza Aguirre (comtesse de Murillo, ancienne ministre et actuelle présidente de la Communauté de Madrid) a critiqué les manifestations à la fois en rejetant les revendications des jeunes et en critiquant les occupations des places espagnoles.

Pour le le PSOE, le Premier ministre, Jose Luis Rodriguez Zapatero, a déclaré qu'il respectait ce qui protestent, mais a déclaré craindre un recul de la participation. Il ne dit pas que le vote est également en régression du fait d'une loi électorale frauduleuse et trompeuse.

Pour sa part, Ramon Jauregui (PSOE), qui a mené un exercice d'hypocrisie, il a déclaré que son parti devait conduire les protestations de la Puerta del Sol alors qu'il voulait casser la santé publique plus tôt dans l'année.