Essonne : Pas d’accord entre les socialistes et les communistes pour les départementales
Perspective communiste
Il n’y aura pas d’accord départemental entre les communistes et les socialistes en Essonne pour les élections de mars. Dans treize* des 21 cantons, les militants PCF ont même été clairs : ils ne veulent pas entendre parler du parti à la rose
« Dans ces cantons, les communistes se présenteront en configuration type PCF/PG », indique ce mardi le patron du PCF en Essonne, Philippe Camo. « Les règles statutaires sont limpides, les militants choisissent section par section. Dans ces cantons, ils ont estimé qu’au vu de nos profonds désaccords avec la politique gouvernementale, il n’était pas possible de nous rassembler au premier tour », reprend-il.
« Cette décision, très tardive, est très problématique. La pluralité des candidats à gauche va provoquer un grand risque, voire un risque avéré dans certains cantons, d’élimination de la gauche dès le premier tour », craint Jérôme Guedj, l’actuel président (PS) du département, qui n’est pas épargné par la division à gauche sur son canton de Massy. « Le bilan, personne ne le conteste, explique Philippe Camo, il est bon. Mais il ne suffit pas à faire oublier nos désaccords nationaux ».
Un appel solennel au rassemblement de 24 des 26 conseillers généraux de gauche
Paradoxe, les communistes acceptent en revanche de partir avec le PS dans les cantons d’Athis, Brétigny, Dourdan, Longjumeau, Viry, Sainte-Geneviève. Mais le PS avait été sans appel : soit il y a un accord global, soit il y aura des candidats socialistes partout, y compris là où le PCF a des sortants. La menace est-elle toujours d’actualité ? « A chaque jour suffit sa peine, élude Jérôme Guedj. Aujourd’hui, on espère encore rassembler : il le faut pour garder à gauche ce département ».
Un appel signé ce mardi par 24 des 26 actuels conseillers généraux de gauche — y compris par l’élu mélenchoniste de Viry Paul Da Silva et le communiste de Grigny Claude Vazquez (seuls les communistes Marjolaine Rauze à Morsang et Bruno Piriou à Corbeil ne le signent pas) — va dans ce sens. « Par-delà nos divergences sur la politique gouvernementale menée au plan national, nous estimons que la volonté de faire prévaloir l’intérêt général qui nous rassemble en Essonne est plus forte que ce qui nous différencie », écrivent-ils d’une (presque) seule voix.
*Arpajon, Corbeil, Draveil, Epinay, Etampes, Evry, Gif-sur-Yvette, Les Ulis, Massy, Palaiseau, Ris, Savigny, Yerres.
http://www.leparisien.fr/essonne-91/essonne-pas-d-accord-entre-les-socialistes-et-les-communistes-20-01-2015-4462993.php#xtor=AD-1481423551&xtref=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2F
« Cette décision, très tardive, est très problématique. La pluralité des candidats à gauche va provoquer un grand risque, voire un risque avéré dans certains cantons, d’élimination de la gauche dès le premier tour », craint Jérôme Guedj, l’actuel président (PS) du département, qui n’est pas épargné par la division à gauche sur son canton de Massy. « Le bilan, personne ne le conteste, explique Philippe Camo, il est bon. Mais il ne suffit pas à faire oublier nos désaccords nationaux ».
Un appel solennel au rassemblement de 24 des 26 conseillers généraux de gauche
Paradoxe, les communistes acceptent en revanche de partir avec le PS dans les cantons d’Athis, Brétigny, Dourdan, Longjumeau, Viry, Sainte-Geneviève. Mais le PS avait été sans appel : soit il y a un accord global, soit il y aura des candidats socialistes partout, y compris là où le PCF a des sortants. La menace est-elle toujours d’actualité ? « A chaque jour suffit sa peine, élude Jérôme Guedj. Aujourd’hui, on espère encore rassembler : il le faut pour garder à gauche ce département ».
Un appel signé ce mardi par 24 des 26 actuels conseillers généraux de gauche — y compris par l’élu mélenchoniste de Viry Paul Da Silva et le communiste de Grigny Claude Vazquez (seuls les communistes Marjolaine Rauze à Morsang et Bruno Piriou à Corbeil ne le signent pas) — va dans ce sens. « Par-delà nos divergences sur la politique gouvernementale menée au plan national, nous estimons que la volonté de faire prévaloir l’intérêt général qui nous rassemble en Essonne est plus forte que ce qui nous différencie », écrivent-ils d’une (presque) seule voix.
*Arpajon, Corbeil, Draveil, Epinay, Etampes, Evry, Gif-sur-Yvette, Les Ulis, Massy, Palaiseau, Ris, Savigny, Yerres.
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