Et pendant ce temps là, Alexis Tsipras parade à Kiev
Perspective communiste
Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, n'est pas à une trahison prêt. Après avoir renoncer à lutter contre la Troïka, la dette qui écrase le peuple, le voilà en visite officielle en Ukraine, au moment où le Parti communiste (KPU) est toujours persécuté et que des combats sanglants se déroulent dans le Donbass.
Communiqué du Parti communiste grec (KKE) - traduction Nico Maury
Le Premier ministre Alexis Tsipras a décidé de visiter l'Ukraine, au moment où le pays est dominé par un régime putschiste soutenu par les Etats-Unis, l'UE, l'OTAN, et qui s’appuie sur des groupes fascistes.
La visite coïncide avec une nouvelle aggravation de la situation militaire dans le sud-est de l'Ukraine, avec un nouveau bain de sang, déclenché par le président Porochenko et son gouvernement réactionnaire. La visite se déroule alors que se poursuit le procès-parodie d'interdiction du Parti communiste d'Ukraine, que l'on interdit le communiste, que le passé soviétique est abattu et que les fascistes et autres collaborateurs nazis sont présentés aux jeunes comme des «patriotes».
Ces autorités, que rencontre M. Tsipras, tiennent des "listes noires" d'opposants politiques, dans laquelle se trouve des membres du KKE, incluant le Vice-président du Parlement Grec, G.Labrulisa et l'eurodéputé S.Zarianopulosa, au motif d'avoir exprimé leur solidarité avec le peuple d'Ukraine ensanglanté dans le Donbass.
Les discussions ont portées sur la coopération au sein de l'UE et de l'OTAN, sur des accords commerciaux. Cela montre que la soi-disant politique étrangère "multi-vectorielle" du gouvernement SYRIZA-ANEL n'est que l'expression unilatérale des intérêts du capital, et non des véritables intérêts des peuples de Grèce et d'Ukraine.
La visite coïncide avec une nouvelle aggravation de la situation militaire dans le sud-est de l'Ukraine, avec un nouveau bain de sang, déclenché par le président Porochenko et son gouvernement réactionnaire. La visite se déroule alors que se poursuit le procès-parodie d'interdiction du Parti communiste d'Ukraine, que l'on interdit le communiste, que le passé soviétique est abattu et que les fascistes et autres collaborateurs nazis sont présentés aux jeunes comme des «patriotes».
Ces autorités, que rencontre M. Tsipras, tiennent des "listes noires" d'opposants politiques, dans laquelle se trouve des membres du KKE, incluant le Vice-président du Parlement Grec, G.Labrulisa et l'eurodéputé S.Zarianopulosa, au motif d'avoir exprimé leur solidarité avec le peuple d'Ukraine ensanglanté dans le Donbass.
Les discussions ont portées sur la coopération au sein de l'UE et de l'OTAN, sur des accords commerciaux. Cela montre que la soi-disant politique étrangère "multi-vectorielle" du gouvernement SYRIZA-ANEL n'est que l'expression unilatérale des intérêts du capital, et non des véritables intérêts des peuples de Grèce et d'Ukraine.