Et revoilà le mythe de l'Europe sociale, et pire, celle de Delors
Perspective communiste
Manon Aubry, tête de liste de la France insoumise pour les élections européenne ressuscite le cheval de bataille de la sociale démocratie européenne : Le mythe de l'Europe sociale, et celle de Jacques Delors
ça se passe le 18 décembre 2018 sur France inter :
Pour les plus jeunes qui ne connaissent pas Jacques Delors :
C'est un ancien ministre de l'Économie et des Finances de Mitterrand (gouvernement Mauroy 1, 2 et 3) et l'un des initiateurs du tournant de la rigueur à partir de 1982. C'est une personne qui vantait les mérite du système économique initié par Ronald Reagan (néolibéralisme) et qui a supprimé l'alignement des salaires et pensions sur l'inflation.
Il sera aussi Président de la Commission européenne.
Il joue un rôle déterminant dans la dérégulation des marchés financiers en décidant « de pousser la libéralisation bien plus loin que ne le prévoyait à l’origine le programme de marché unique ». Il introduit notamment la directive 88 (361) sur les mouvements de capitaux en juin 1988 précisant qu'« aucune transaction, aucun transfert de capitaux n’échappait à l’obligation de libéralisation ». Delors est alors persuadé que la création du marché intérieur ne peut se faire sans une circulation des capitaux totalement libre.
Partisan du traité de Maastricht, il dira : « L'euro nous apportera la paix, la prospérité, la compétitivité et, rien que pour la France, il se traduira par la création d'un million d'emplois ».
Bref, l'Europe sociale d'aujourd'hui, celle de la concurrence, du libéralisme débridé, de l'évasion fiscale.
Quelle position sur l'#Europe? "L'Union Européenne telle qu'elle existe n'a pas tenu ses promesses de progrès social, de l"Europe sociale" de Delors, on nous a volé l'idée de l'Europe. Le plan A c'est renégocier tous ensemble pour tenir les promesses de l'Europe" #le79Inter
— Manon Aubry (@ManonAubryFr) 18 décembre 2018
Pour les plus jeunes qui ne connaissent pas Jacques Delors :
C'est un ancien ministre de l'Économie et des Finances de Mitterrand (gouvernement Mauroy 1, 2 et 3) et l'un des initiateurs du tournant de la rigueur à partir de 1982. C'est une personne qui vantait les mérite du système économique initié par Ronald Reagan (néolibéralisme) et qui a supprimé l'alignement des salaires et pensions sur l'inflation.
Il sera aussi Président de la Commission européenne.
Il joue un rôle déterminant dans la dérégulation des marchés financiers en décidant « de pousser la libéralisation bien plus loin que ne le prévoyait à l’origine le programme de marché unique ». Il introduit notamment la directive 88 (361) sur les mouvements de capitaux en juin 1988 précisant qu'« aucune transaction, aucun transfert de capitaux n’échappait à l’obligation de libéralisation ». Delors est alors persuadé que la création du marché intérieur ne peut se faire sans une circulation des capitaux totalement libre.
Partisan du traité de Maastricht, il dira : « L'euro nous apportera la paix, la prospérité, la compétitivité et, rien que pour la France, il se traduira par la création d'un million d'emplois ».
Bref, l'Europe sociale d'aujourd'hui, celle de la concurrence, du libéralisme débridé, de l'évasion fiscale.