Et seulement 49.218 communistes inscrit.e.s (cotisant.e.s) au PCF
Perspective communiste
A chaque congrès, chaque consultation interne, le nombre de communistes inscrit.e.s chute. Ce vote interne doit impérativement nous alerter car en seulement quelques mois 7147 communistes nous ont quittés
49.218 inscrit.e.s et seulement 30.833 votant.e.s, voilà le premier enjeu du congrès, comprendre pourquoi ils/elles sont partis (certains sont décédés) et pourquoi nous sommes si peu nombreux.ses à participer à la vie interne de notre parti. Depuis la dernière élection interne (choix du candidat aux présidentielles en novembre 2016), 7147 camarades nous ont quitté.
Alors qu'en 2001, pour son 31ème congrès, le PCF revendiquait 138.756 inscrits (adhérent.e.s) en 2016, pour son 38ème congrès, on compte plus que 49.218 inscrit.e.s (cotisantes). Cette chute du nombre d'inscrits semble continue et a aucun moment on peut constater de stabilisation, ou de remontée.
Si entre 2001 et 2006 la chute semble vertigineuse avec une baisse de 39.302 inscrit.e.s, cela s'explique par un changement important : Les cotisants du PCF deviennent la base des inscrits. Depuis cette date, malgré le changement de base de calcul, la chute est continue. Pour le 33ème congrès, le PCF revendiquait 99.227 inscrit.e.s.
Alors qu'en 2001, pour son 31ème congrès, le PCF revendiquait 138.756 inscrits (adhérent.e.s) en 2016, pour son 38ème congrès, on compte plus que 49.218 inscrit.e.s (cotisantes). Cette chute du nombre d'inscrits semble continue et a aucun moment on peut constater de stabilisation, ou de remontée.
Si entre 2001 et 2006 la chute semble vertigineuse avec une baisse de 39.302 inscrit.e.s, cela s'explique par un changement important : Les cotisants du PCF deviennent la base des inscrits. Depuis cette date, malgré le changement de base de calcul, la chute est continue. Pour le 33ème congrès, le PCF revendiquait 99.227 inscrit.e.s.
50.009 inscrit.e.s (cotisant.e.s) en moins depuis 2006
Entre le 33ème congrès (2006) et le vote interne sur le candidat aux présidentielles de 2007 (Marie George Buffet), le PCF a perdu 6123 inscrit.e.s, cela malgré les 20.000 nouveaux/elles adhérent.e.s revendiqué.e.s à l'issue d'une bien belle campagne pour le NON au TCE (29 mai 2005). L'effet positif vient des votants puisque la participation au vote mobilise 61.637 communistes (contre 46.201 pour le 33ème congrès).
Entre ce scrutin présidentiel et le 34ème congrès (2008 et lancement du Front de gauche / 78.779 inscrit.e.s), la chute est très forte avec une baisse de 14.325 inscrit.e.s. Cela est aussi fortement marqué au niveau des votes puisque seulement 39.739 communistes (-21.898) ont participé au scrutin. Les 1,93% reçus en 2007 ne sont pas étranger à cette baisse.
En 2012, le PCF tombe à 69.227 inscrit.e.s (-9552). On notera une participation interne plus importante avec 48.631 communistes (+ 8892) qui se sont rendus aux urnes pour désigner le candidat du PCF pour les élections présidentielles (Jean Luc Mélenchon - ndlr).
La dynamique du Front de gauche issue des présidentielles semble ne pas avoir été au rendez vous puisqu'une année plus tard (2013), pour le 36ème congrès, le nombre d'inscrit avait encore reculé de 5043, pour se fixer à 64.184. Là aussi la participation n'est pas au beau fixe puisque seulement 34.662 communistes ont voté (-13.969).
Sous la barre des 50.000 inscrit.e.s
Au 37ème congrès (52.933 inscrit.e.s), les communistes continuent à déserter le PCF. Entre 2013 et 2016, le PCF perd 1251 inscrit.e.s et la participation au vote interne recule à 30.127 votant.e.s, le niveau le plus bas dans le Parti. La même année, le PCF remonte de manière inexpliquée à 56.365 (vote pour le choix de la candidature de Jean-Luc Mélenchon, avec une participation interne de 40.937).
Et pour le 38ème congrès, si la participation reste faible (30.833), on constate que le nombre d'inscrit.e.s passe sous la barre des 50.000 pour finir à 49.218.
La situation est catastrophique et nécessite une sérieuse remise en question. L'un des enjeu de ce congrès est de stopper cette hémorragie, mais en faisant un travail sur le fond, un véritable bilan critique de nos actions et de nos directions.
Entre le 33ème congrès (2006) et le vote interne sur le candidat aux présidentielles de 2007 (Marie George Buffet), le PCF a perdu 6123 inscrit.e.s, cela malgré les 20.000 nouveaux/elles adhérent.e.s revendiqué.e.s à l'issue d'une bien belle campagne pour le NON au TCE (29 mai 2005). L'effet positif vient des votants puisque la participation au vote mobilise 61.637 communistes (contre 46.201 pour le 33ème congrès).
Entre ce scrutin présidentiel et le 34ème congrès (2008 et lancement du Front de gauche / 78.779 inscrit.e.s), la chute est très forte avec une baisse de 14.325 inscrit.e.s. Cela est aussi fortement marqué au niveau des votes puisque seulement 39.739 communistes (-21.898) ont participé au scrutin. Les 1,93% reçus en 2007 ne sont pas étranger à cette baisse.
En 2012, le PCF tombe à 69.227 inscrit.e.s (-9552). On notera une participation interne plus importante avec 48.631 communistes (+ 8892) qui se sont rendus aux urnes pour désigner le candidat du PCF pour les élections présidentielles (Jean Luc Mélenchon - ndlr).
La dynamique du Front de gauche issue des présidentielles semble ne pas avoir été au rendez vous puisqu'une année plus tard (2013), pour le 36ème congrès, le nombre d'inscrit avait encore reculé de 5043, pour se fixer à 64.184. Là aussi la participation n'est pas au beau fixe puisque seulement 34.662 communistes ont voté (-13.969).
Sous la barre des 50.000 inscrit.e.s
Au 37ème congrès (52.933 inscrit.e.s), les communistes continuent à déserter le PCF. Entre 2013 et 2016, le PCF perd 1251 inscrit.e.s et la participation au vote interne recule à 30.127 votant.e.s, le niveau le plus bas dans le Parti. La même année, le PCF remonte de manière inexpliquée à 56.365 (vote pour le choix de la candidature de Jean-Luc Mélenchon, avec une participation interne de 40.937).
Et pour le 38ème congrès, si la participation reste faible (30.833), on constate que le nombre d'inscrit.e.s passe sous la barre des 50.000 pour finir à 49.218.
La situation est catastrophique et nécessite une sérieuse remise en question. L'un des enjeu de ce congrès est de stopper cette hémorragie, mais en faisant un travail sur le fond, un véritable bilan critique de nos actions et de nos directions.