Et si on parlait de l'ensemble du projet de loi ?
Perspective communiste
Pierre Ravenet
membre du Collectif National de l'U.E.C
Le projet de loi d'orientation pour l'enseignement supérieur et la recherche ou loi « Fioraso » arrive en lecture à l'Assemblée Nationale ce mercredi 22 mai. Ce projet de loi est abordé par les médias, les politiques, et même l'Académie Française pratiquement que sous un seul angle. A savoir l'autorisation de donner des cours en anglais à l'université, et l'ouverture de cursus dans cette langue.
Ce projet de loi pose d'autres problèmes que les cours en anglais, ces problèmes sont eux, bien trop souvent passés sous silence. Voilà ce qui est vraiment inquiétant. Le problème c'est la loi dans son ensemble et ses répercussions sur les universités et les étudiants.
-Quid du salariat étudiant et des conséquences sur le niveau et la réussite des études ?
-Quid de la mise à disposition des universités pour les entreprises privés ?
-Quid de la régionalisation des diplômes et de ses répercussions sur les conventions collectives une fois les étudiants arrivés dans le monde du travail ?
-Quid sur la démocratie au sein de l'université ?
-Quid de la privatisation programmée des nouvelles connaissances ?
-Quid de la précarisation accrue des enseignant-chercheurs ?
Ainsi se focaliser sur un seul article c'est se tromper de bataille et enfermer le débat. Pour combattre ce projet de loi libéral, nous luttons contre toutes les offensives qu'il contient. Ne nous trompons pas de débat et luttons contre ce projet de loi dans sa globalité et sa complexité.
Ce projet de loi pose d'autres problèmes que les cours en anglais, ces problèmes sont eux, bien trop souvent passés sous silence. Voilà ce qui est vraiment inquiétant. Le problème c'est la loi dans son ensemble et ses répercussions sur les universités et les étudiants.
-Quid du salariat étudiant et des conséquences sur le niveau et la réussite des études ?
-Quid de la mise à disposition des universités pour les entreprises privés ?
-Quid de la régionalisation des diplômes et de ses répercussions sur les conventions collectives une fois les étudiants arrivés dans le monde du travail ?
-Quid sur la démocratie au sein de l'université ?
-Quid de la privatisation programmée des nouvelles connaissances ?
-Quid de la précarisation accrue des enseignant-chercheurs ?
Ainsi se focaliser sur un seul article c'est se tromper de bataille et enfermer le débat. Pour combattre ce projet de loi libéral, nous luttons contre toutes les offensives qu'il contient. Ne nous trompons pas de débat et luttons contre ce projet de loi dans sa globalité et sa complexité.
