Eurogroupe: 'on soigne la fièvre' mais 'pas l'origine du mal', selon Marie-George Buffet Buffet
Nicolas Maury
La secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet a estimé lundi que le plan de sauvetage arrêté la veille par l'Eurogroupe pour faire face à la crise financière consiste "simplement à soigner un peu la fièvre" sans s'attaquer "vraiment à l'origine du mal"
La numéro un communiste a réclamé non pas "des nationalisations à l'ancienne", mais la création d'"un véritable pôle public bancaire", "un pôle financier public" dans chaque pays.
Ce "nouveau service public bancaire" serait "géré à la fois par l'Etat, par les organisations syndicales, par les usagers pour que vraiment on sache à quoi sert l'argent et surtout comment il est utilisé", a-t-elle expliqué.
La secrétaire nationale du PCF a dénoncé lundi «une fumisterie» dans le projet gouvernemental d'assouplir la législation sur le travail dominical, estimant que «ce n'est pas un vrai choix» donné aux salariés.
«C'est encore une fumisterie», a déclaré Mme Buffet sur i-Télé, car «ce n'est pas un vrai choix» que l'on donne aux salariés.
«A chaque fois qu'on remet en cause un acquis dans ce pays, on nous explique que c'est une question de modernité, mais à chaque fois ça provoque de nouveaux reculs», a-t-elle jugé.
Le gouvernement a affirmé ce week-end sa volonté d'assouplir la législation sur le travail du dimanche, grâce à une proposition de loi UMP qui devrait être débattue d'ici la fin de l'année, cette réforme constituant selon lui une arme pour soutenir l'emploi face à la crise.
«C'est encore une fumisterie», a déclaré Mme Buffet sur i-Télé, car «ce n'est pas un vrai choix» que l'on donne aux salariés.
«A chaque fois qu'on remet en cause un acquis dans ce pays, on nous explique que c'est une question de modernité, mais à chaque fois ça provoque de nouveaux reculs», a-t-elle jugé.
Le gouvernement a affirmé ce week-end sa volonté d'assouplir la législation sur le travail du dimanche, grâce à une proposition de loi UMP qui devrait être débattue d'ici la fin de l'année, cette réforme constituant selon lui une arme pour soutenir l'emploi face à la crise.