Perspective Com
Européennes: 10 ans après leurs divorces le PRC et le PdCI partiront ensemble

Perspective communiste

Le Partito della Rifondazion Comunista (héritier du PCI), le Partito dei Comunisti Italiani (issus du PRC), les Consumatori Uniti et le Socialismo 2000 partiront ensemble contre l'Europe des traités de Maastricht et de Lisbonne

Européennes: 10 ans après leurs divorces le PRC et le PdCI partiront ensemble
La faucille et la marteau font leur retour sur les bulletins de vote pour les élections européennes. Cerclé de rouge elle montre le symbole de l'union entre deux partis communistes: La Rifondazione Communista (héritier du Parti Communiste Italien) formée en 1991 lors de la dissolution du PCI et les Comunisti Italiani (siscion du PRC il y a dix ans). A ces deux partis vient s'ajouter Socialismo 2000 conduit par Cesare Salvi tendance des Democrates de Gauche (ex-PCI) qui a refusé la fusion dans le Partito Democratico et Consumatori Uniti qui est un petit parti de gauche (allié au PdCI) visant a defendre les intérêts des consommateurs.

Pour Oliviero Diliberto, SG du PdCI il s'agit de "proposer une nouvelle politique pour l'Europe en collaboration avec le monde du travail, les syndicats, les féministes, les écologistes et les pacifistes. La liste commune porte, selon O.Diliberto, un plan de sortie de crise axé sur la démocratie, la justice sociale et la solidarité".

Européennes: 10 ans après leurs divorces le PRC et le PdCI partiront ensemble
Dix ans après leurs séparations, les communistes italiens et la refondation communiste ont pris un chemin commun. C'est une listes des "anti" dont l'espoir est de ne pas être qu'un cartel électoral pour passer les 4% imposé par la loi électorale.

Pour Paolo Ferrero, SN du PRC, il s'agit de "construire la gauche en Italie et en Europe" en "opposition au traités de Maastrichts et de Lisbonne qui ont contribué à cette crise économique". Cette liste se distingue du Parti Démocratique et de la Gauche Démocrate qui ne savent pas ou siéger dans le PE.

Pour Cesare Salvi des Consumatori Uniti, la liste des "anti" est une nécessité pour "contrecarrer la dérive Berlusconi" même si il regrette l'absence d'autre forces politiques de gauche comme les Sinistra Democratica et la Sinistra Critica (issue du PRC)


Commentaires (0)
Nouveau commentaire :