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Européennes : la débâcle du PS par département

Perspective communiste

Les socialistes se retrouvent relégués en troisième position lors d'un scrutin européen. Avec seulement 13,97% des voix, le parti de François Hollande termine loin derrière l'UMP (20,67%) et le FN (25,65%), dimanche 25 mai, lors des élections européennes



7,96%. C'est avec ce score, obtenu en Corse-du-Sud, que le Parti socialiste a enregistré son pire score départemental, dimanche 25 mai, à l'occasion des élections européennes. Suivent les Alpes-Maritimes (9,21%), le Var (9,51%), le Haut-Rhin (9,52%), l'Oise (9,69%) et la Haute-Savoie (9,97%). Au total, les listes socialistes n'ont pas dépassé la barre symbolique des 10% dans six départements.

A l'inverse, le PS a réalisé ses meilleurs scores en Haute-Vienne (25,83%) et en Corrèze (23,5%), deux départements où il est même arrivé en tête dimanche soir. Suivent la Creuse (22,24%) et l'Ariège (20,78%).

Au niveau national, les socialistes se retrouvent pour la première fois relégués en troisième position lors d'un scrutin européen. Avec seulement 13,98% des voix, le parti de François Hollande termine loin derrière l'UMP (20,8%) et le FN (24,96%). Le score du PS est inférieur à celui qu'il avait obtenu aux dernières élections européennes, en 2009. A l'époque, le scrutin avait déjà été considéré comme catastrophique.

Un score encore pire qu'en 2009

Le score du PS au niveau national est inférieur à celui qu'il avait obtenu aux dernières élections européennes, en 2009. A l'époque le scrutin avait déjà été considéré comme catastrophique. Le Parti socialiste (16,48%), talonné par Europe Ecologie-Les Verts (16,28%) avait alors échappé de peu à la troisième place.

A l'époque, le parti se remettait tout juste d'un congrès calamiteux à Reims qui avait viré à la guerre des chefs entre Ségolène Royal et Martine Aubry. Et le faible score du PS pouvait aussi s'expliquer par la campagne dynamique d'EELV menée par Daniel Cohn-Bendit.

Cette année, la déroute du PS sonne comme une nouvelle sanction à l'encontre de l'action de François Hollande en tant que président de la République. Après la débâcle des municipales, il s'agit de la deuxième claque reçue en deux mois par les socialistes. Et outre la défaite de son camp, le chef de l'Etat va devoir porter la responsabilité du score du FN. Sa mise en garde contre la tentation du populisme, développée dans une tribune au Monde le 8 mai, n'a pas été entendue.


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