FMJE : Rencontre avec la SACP-YL
Perspective communiste
Young Communist League of South Africa (YCLSA)
Le « continent oublié » ne l’a pas été par la crise du capitalisme. Notre camarade de la SACP-YL ne mâche pas ses mots : « la récession tue l’Afrique ». Il nous décrit l’exploitation des grandes puissances et des multinationales. La mondialisation et la concurrence de pays comme la Chine ont de lourdes conséquences, et il faudra « un long travail pour se redresser ». Le chômage explose en Afrique du sud, et les problématiques s’accumulent. Les écarts de revenus n’ont jamais été aussi importants et les systèmes de formation sont en crise.
L’Afrique du sud ne parvient d’ailleurs pas à se sortir des ombres du passé. La ségrégation sociale y va toujours de pair avec la ségrégation raciale. Alors quand les Zimbabwéens ou les Soudanais fuient la misère de leurs pays, de nouveaux conflits émergent et alimentent la xénophobie.
L’Afrique du sud ne parvient d’ailleurs pas à se sortir des ombres du passé. La ségrégation sociale y va toujours de pair avec la ségrégation raciale. Alors quand les Zimbabwéens ou les Soudanais fuient la misère de leurs pays, de nouveaux conflits émergent et alimentent la xénophobie.
Assez logiquement, les organisations politiques n’échappent pas aux tensions que provoque cette situation. Sans s’étendre, il nous évoque de sérieux conflits au sein de l’ANC et avec la COSATU, le syndicat de masse sud-africain.
Les orgas de jeunes (la Progressiv Youth Alliance qui regroupe le syndicat étudiant, l’ANC-YL et la SACP-YL) sont aussi prises dans la tourmente. Les multiples difficultés rencontrées dans le Festival n’y sont pas étrangères. C’est à croire que la crise pourrait paralyser toute l’activité politique du pays. Alors nos camarades jeunes communistes sud-africains poursuivent leurs batailles pour l’accès à l’éducation et au travail. Leur bataille pour la nationalisation des mines a été reprise par l’ANC-YL. Mais sans illusions, ils s’attendent à une bataille acharnée pour que celle-ci ne soit pas vidée de son sens, qu’elle ne soit pas un cadeau fait à quelques uns, mais qu’elle ait bien pour but de se réapproprier les richesses du sous sol pour tous les sud africains.
Les orgas de jeunes (la Progressiv Youth Alliance qui regroupe le syndicat étudiant, l’ANC-YL et la SACP-YL) sont aussi prises dans la tourmente. Les multiples difficultés rencontrées dans le Festival n’y sont pas étrangères. C’est à croire que la crise pourrait paralyser toute l’activité politique du pays. Alors nos camarades jeunes communistes sud-africains poursuivent leurs batailles pour l’accès à l’éducation et au travail. Leur bataille pour la nationalisation des mines a été reprise par l’ANC-YL. Mais sans illusions, ils s’attendent à une bataille acharnée pour que celle-ci ne soit pas vidée de son sens, qu’elle ne soit pas un cadeau fait à quelques uns, mais qu’elle ait bien pour but de se réapproprier les richesses du sous sol pour tous les sud africains.
