Face à la crise de la NUPES, réenchantons la voie révolutionnaire au socialisme
Perspective communiste
La NUPES a échoué.
Même si cadavre bouge encore, le PCF doit réinventer une route révolutionnaire qui détruise le système capitaliste et ses aliénations.
Il doit réenchanter la voie au socialisme et redonner aux travailleurs une fierté, celle d'être la classe révolutionnaire.
La NUPES est en état de mort cérébrale. Le cadavre bouge toujours, mais il n'est plus capable d'impulser un quelconque espoir, ni une quelconque initiative extraparlementaire.
La faute : Jean-Luc Mélenchon. Ne cherchez pas les coupables ailleurs. Il a tué le Parti de gauche, il a tué le Mouvement pour une 6ᵉ République (M6R), il a tué le Front de gauche, et il est en train de tuer la NUPES.
Il faut acter que cette coalition crée pour les élections législatives de 2022 n'est plus un cadre action serein depuis que La France Insoumise a décidé d'imposer ses vues à ses partenaires.
Dès les premiers jours de la constitution de la NUPES, LFI a tenté d'imposer à ses partenaires un groupe parlementaire unique, puis une stratégie de bordélisation des débats parlementaires, une OPA sur les partis membres ou sur la CGT, des coups de force médiatiques pour imposer une liste unique aux élections européennes de 2024, des insultes quotidiennes, et, dernièrement, une campagne de large diffamation contre les communistes et le Secrétaire national du PCF, Fabien Roussel.
La NUPES a été un espoir pour de nombreuses personnes. Majoritairement voulu par le monde militant, politisé, elle s’est imposée comme une force majeure dans l’électorat, incontournable, mais sans dynamique dans le monde réel.
Conséquence : Le gouvernement, pourtant minoritaire à l’Assemblée nationale, peut ainsi faire passer ses textes à coup de 49-3 sans s’inquiéter des critiques, la NUPES ne gagne rien, pire, elle s’époumone et le RN manœuvre, joue, et mise sur une dédiabolisation victorieuse pour 2027.
Doit-on rompre avec la NUPES ?
La NUPES étant finalement un épiphénomène isolé à la sphère parlementaire, il suffit de ne pas donner suite aux exigences de LFI et d'avancer sur un programme de rupture révolutionnaire qui reste à construire, pour se différencier de cette sociale-démocratie 2.0.
Oui, la NUPES est un cadre social-démocrate, sans rupture avec capitalisme et économiquement keynésien.
L'enjeu est là ! Le Parti Communiste Français doit réinventer une route révolutionnaire qui détruise le système capitaliste et ses aliénations. Il doit réenchanter la voie au socialisme et redonner aux travailleurs une fierté, celle d'être la classe révolutionnaire. Celle qui gagne la sécurité sociale, les congés payés, la baisse du temps de travail, les jours heureux.
Cela valide de nombreuses thèses du 39ᵉ congrès : Reconquérir la classe ouvrière périurbaine et rurale, sans négliger les couches populaires. Et, à la différence des sociaux démocrates et des gauchistes, ne pas les opposer les unes aux autres.
Cela signifie que le PCF doit retrouver sa fonction tribunitienne.
Nos aînés ont su prendre en compte les nécessités historiques et politiques qui ont permis la création du PCF. Ils/elles ont fait le choix de construire un parti politique qui serait celui du communisme (ni primitif, ni du XIXᵉ, ni du XXᵉ, ni du XXIᵉ siècle).
Un parti dont le rôle révolutionnaire s'oriente pour la prise du pouvoir par le prolétariat et que nos camarades n'avaient pas peur d'affirmer la nécessité de la dictature du prolétariat comme une réponse démocratique à la tyrannie de la bourgeoisie et de son système représentatif.
Conclusion :
1- Ne perdons pas de temps dans les jeux malsains de la sociale-démocratie 2.0. Nous avons un long chemin pour reconstruire une voie révolutionnaire en France.
2- Laissons la NUPES dans sa sphère parlementaire (cadre de l'accord de 2022). Seul LFI et ses satellites souhaite en faire une force politique dédié aux seuls intérêts de Jean-Luc Mélenchon.
3- Acceptons les rassemblements ponctuels, lorsque la situation l'exige.
4- Corrigeons la ligne programmatique adoptée par le Conseil national du PCF pour les élections européennes. Et validons une stratégie électorale basée sur un rassemblement des forces révolutionnaires autour du PCF et d'un programme révolutionnaire pour en finir avec l'UE et ses institutions antidémocratiques, antisociales et pro-guerres.
La faute : Jean-Luc Mélenchon. Ne cherchez pas les coupables ailleurs. Il a tué le Parti de gauche, il a tué le Mouvement pour une 6ᵉ République (M6R), il a tué le Front de gauche, et il est en train de tuer la NUPES.
Il faut acter que cette coalition crée pour les élections législatives de 2022 n'est plus un cadre action serein depuis que La France Insoumise a décidé d'imposer ses vues à ses partenaires.
Dès les premiers jours de la constitution de la NUPES, LFI a tenté d'imposer à ses partenaires un groupe parlementaire unique, puis une stratégie de bordélisation des débats parlementaires, une OPA sur les partis membres ou sur la CGT, des coups de force médiatiques pour imposer une liste unique aux élections européennes de 2024, des insultes quotidiennes, et, dernièrement, une campagne de large diffamation contre les communistes et le Secrétaire national du PCF, Fabien Roussel.
Tous ceux qui relativisent cette ignoble comparaison entre Fabien Roussel et Jacques Doriot, relativisent les crimes du nazisme et de la collaboration.
— Perspective communiste ☭🔻🎗️ (@PerspCommuniste) September 22, 2023
LFI a sombré, ses dirigeants sont irresponsables !
Qu'ils ne viennent pas pleurer si le RN est "dédiabolisé" dans le futur.
La NUPES a été un espoir pour de nombreuses personnes. Majoritairement voulu par le monde militant, politisé, elle s’est imposée comme une force majeure dans l’électorat, incontournable, mais sans dynamique dans le monde réel.
Conséquence : Le gouvernement, pourtant minoritaire à l’Assemblée nationale, peut ainsi faire passer ses textes à coup de 49-3 sans s’inquiéter des critiques, la NUPES ne gagne rien, pire, elle s’époumone et le RN manœuvre, joue, et mise sur une dédiabolisation victorieuse pour 2027.
Doit-on rompre avec la NUPES ?
La NUPES étant finalement un épiphénomène isolé à la sphère parlementaire, il suffit de ne pas donner suite aux exigences de LFI et d'avancer sur un programme de rupture révolutionnaire qui reste à construire, pour se différencier de cette sociale-démocratie 2.0.
Oui, la NUPES est un cadre social-démocrate, sans rupture avec capitalisme et économiquement keynésien.
L'enjeu est là ! Le Parti Communiste Français doit réinventer une route révolutionnaire qui détruise le système capitaliste et ses aliénations. Il doit réenchanter la voie au socialisme et redonner aux travailleurs une fierté, celle d'être la classe révolutionnaire. Celle qui gagne la sécurité sociale, les congés payés, la baisse du temps de travail, les jours heureux.
Cela valide de nombreuses thèses du 39ᵉ congrès : Reconquérir la classe ouvrière périurbaine et rurale, sans négliger les couches populaires. Et, à la différence des sociaux démocrates et des gauchistes, ne pas les opposer les unes aux autres.
Cela signifie que le PCF doit retrouver sa fonction tribunitienne.
Nos aînés ont su prendre en compte les nécessités historiques et politiques qui ont permis la création du PCF. Ils/elles ont fait le choix de construire un parti politique qui serait celui du communisme (ni primitif, ni du XIXᵉ, ni du XXᵉ, ni du XXIᵉ siècle).
Un parti dont le rôle révolutionnaire s'oriente pour la prise du pouvoir par le prolétariat et que nos camarades n'avaient pas peur d'affirmer la nécessité de la dictature du prolétariat comme une réponse démocratique à la tyrannie de la bourgeoisie et de son système représentatif.
Conclusion :
1- Ne perdons pas de temps dans les jeux malsains de la sociale-démocratie 2.0. Nous avons un long chemin pour reconstruire une voie révolutionnaire en France.
2- Laissons la NUPES dans sa sphère parlementaire (cadre de l'accord de 2022). Seul LFI et ses satellites souhaite en faire une force politique dédié aux seuls intérêts de Jean-Luc Mélenchon.
3- Acceptons les rassemblements ponctuels, lorsque la situation l'exige.
4- Corrigeons la ligne programmatique adoptée par le Conseil national du PCF pour les élections européennes. Et validons une stratégie électorale basée sur un rassemblement des forces révolutionnaires autour du PCF et d'un programme révolutionnaire pour en finir avec l'UE et ses institutions antidémocratiques, antisociales et pro-guerres.