Face au Covid-19, les communistes du Kazakhstan (KNPK) veulent réduire l'âge de la retraite
Perspective communiste
Les député.e.s du Parti Populaire Communiste du Kazakhstan (KNPK) ont déposé un projet de loi pour faire face aux conséquences funestes de la pandémie de coronavirus dans cette ex-république soviétique.
Face à la crise économique et pour protéger la vie des travailleurs-travailleuses, les communistes veulent baisser l'âge de départ à la retraite.
Article et traduction Nico Maury
Les député.e.s communistes du Kazakhstan appellent le gouvernement à baisser l'âge de la retraite en raison de la pandémie de COVID-19. Le chef de la faction communiste au parlement, Aykyn Konurov, a annoncé que le Parti communiste déposerai un projet de loi au Majilis.
Suite aux données du bureau européen de l'OMS, le député communiste a noté que le virus COVID-19 était plus dangereux pour les personnes âgées de plus de 60 ans. Ceci est dû à d'importants changements dans le corps, à la baisse de l'immunité et à la présence de maladies chroniques.
Les statistiques nationales sur le coronavirus ont été publiées : de janvier à août de cette année, 110.981 décès ont été enregistrés dans la République, dont 78.637 concernait des personnes âgées de plus de 60 ans, soit plus de 71% du total.
Avec la période automne-hiver, en raison des maladies saisonnières, comme la grippe, les risques mortels liés au COVID-19 ne font que croître. Pour les groupes à risque, surtout. Les communistes pensent que dans le contexte de la deuxième vague de COVID-19, les risques de mutation du coronavirus, l'apparition d'autres souches dangereuses de virus, il est particulièrement important de protéger les personnes âgées.
′′À cet égard, la faction communiste appelle à une réforme de l'âge de départ à la retraite de nos citoyens" déclare le chef de la faction. "En 2013, nous n'avons pas soutenu la réforme des retraites qui a permis la hausse de l'âge de départ à la retraite des femmes. Aujourd'hui, nous proposons de réduire l'âge de la retraite de nos citoyens et revenir aux 60 ans.
Les communistes estiment que cette mesure contribuera non seulement à assurer la préservation de la vie et de la santé de la vieille génération de Kazakhstanais.es, mais aussi apportera une réponse positive à la crise économique, aux prévisions défavorables et à l'augmentation du chômage. Cela aura un effet positif sur le marché du travail."
Les députés du KNPK ont envoyé leur demande au Premier Ministre de la République du Kazakhstan, Askar Mamin.
Suite aux données du bureau européen de l'OMS, le député communiste a noté que le virus COVID-19 était plus dangereux pour les personnes âgées de plus de 60 ans. Ceci est dû à d'importants changements dans le corps, à la baisse de l'immunité et à la présence de maladies chroniques.
Les statistiques nationales sur le coronavirus ont été publiées : de janvier à août de cette année, 110.981 décès ont été enregistrés dans la République, dont 78.637 concernait des personnes âgées de plus de 60 ans, soit plus de 71% du total.
Avec la période automne-hiver, en raison des maladies saisonnières, comme la grippe, les risques mortels liés au COVID-19 ne font que croître. Pour les groupes à risque, surtout. Les communistes pensent que dans le contexte de la deuxième vague de COVID-19, les risques de mutation du coronavirus, l'apparition d'autres souches dangereuses de virus, il est particulièrement important de protéger les personnes âgées.
′′À cet égard, la faction communiste appelle à une réforme de l'âge de départ à la retraite de nos citoyens" déclare le chef de la faction. "En 2013, nous n'avons pas soutenu la réforme des retraites qui a permis la hausse de l'âge de départ à la retraite des femmes. Aujourd'hui, nous proposons de réduire l'âge de la retraite de nos citoyens et revenir aux 60 ans.
Les communistes estiment que cette mesure contribuera non seulement à assurer la préservation de la vie et de la santé de la vieille génération de Kazakhstanais.es, mais aussi apportera une réponse positive à la crise économique, aux prévisions défavorables et à l'augmentation du chômage. Cela aura un effet positif sur le marché du travail."
Les députés du KNPK ont envoyé leur demande au Premier Ministre de la République du Kazakhstan, Askar Mamin.