Felipe VI soutient la répression policière et menace la Catalogne
Perspective communiste
Felipe VI, Roi d'Espagne (sic) est sorti de son silence après des dernières semaines marquées par une offensive judiciaire et policière contre la souveraineté des catalans, contre la tenue du référendum. Ce souverain a décider de rajouter de l'essence sur le feu, la situation est grave - article et traduction Nico Maury
Dans son discours public du Roi sur la situation en Catalogne, le monarque a évité de condamner la violence policière pour arrêter le référendum et a accusé la Generalitat de "se séparer de la démocratie" et "de diviser" les catalans. Dans une intervention de seulement cinq minutes, Felip VI n'a fait aucune référence aux centaines de blessés de dimanche.
"Nous avons été témoins d'événements en Catalogne, marqué par l'intention du gouvernement de provoquer une indépendance illégalement proclamée. Les autorités ont violé à plusieurs reprises la Constitution", déclare le chef de l'Etat. "Avec leurs décisions, ils ont systématiquement violé les normes légales et légitimes". Le monarque rajoute "il incombe aux pouvoirs légitimes de l'État de garantir les règles du droit fondées sur la Constitution".
Sans le mentionner, le Roi invite le gouvernement de Madrid de suspendre l'autonomie de la Catalogne.
Pour Felipe VI le gouvernement catalan "a rompu tous les principes démocratiques de la loi", ainsi que "la coexistence dans la société catalane". "Ces autorités ont méprisé les liens qui unissent tous les Espagnols. Ils peuvent compromettre la stabilité économique et sociale de la Catalogne et de l'Espagne". "C'est une tentative d'appropriation des institutions historiques de la Catalogne. De façon claire et complète, ils sont en dehors du droit et de la démocratie" rajoute t-il.
Felip VI a accusé les dirigeants catalans de "tenter de briser l'unité de l'Espagne et la souveraineté nationale". "Compte tenu de cela, il incombe aux pouvoirs légitimes de l'État d'assurer l'ordre constitutionnel et le fonctionnement normal des institutions catalanes".
Dans la partie finale de son discours de la Zarzuela, Felipe VI voulait souligner qu'il se sent "fier" de la démocratie espagnole. "Ce sont des moments difficiles, mais nous allons les surmonter". "Nos principes démocratiques sont solides. Nous devons continuer dans cette voie, avec sérénité et détermination" explique t-il.
"Dans cette Espagne meilleur, il y aura aussi la Catalogne" conclut-il.
"Nous avons été témoins d'événements en Catalogne, marqué par l'intention du gouvernement de provoquer une indépendance illégalement proclamée. Les autorités ont violé à plusieurs reprises la Constitution", déclare le chef de l'Etat. "Avec leurs décisions, ils ont systématiquement violé les normes légales et légitimes". Le monarque rajoute "il incombe aux pouvoirs légitimes de l'État de garantir les règles du droit fondées sur la Constitution".
Sans le mentionner, le Roi invite le gouvernement de Madrid de suspendre l'autonomie de la Catalogne.
Pour Felipe VI le gouvernement catalan "a rompu tous les principes démocratiques de la loi", ainsi que "la coexistence dans la société catalane". "Ces autorités ont méprisé les liens qui unissent tous les Espagnols. Ils peuvent compromettre la stabilité économique et sociale de la Catalogne et de l'Espagne". "C'est une tentative d'appropriation des institutions historiques de la Catalogne. De façon claire et complète, ils sont en dehors du droit et de la démocratie" rajoute t-il.
Felip VI a accusé les dirigeants catalans de "tenter de briser l'unité de l'Espagne et la souveraineté nationale". "Compte tenu de cela, il incombe aux pouvoirs légitimes de l'État d'assurer l'ordre constitutionnel et le fonctionnement normal des institutions catalanes".
Dans la partie finale de son discours de la Zarzuela, Felipe VI voulait souligner qu'il se sent "fier" de la démocratie espagnole. "Ce sont des moments difficiles, mais nous allons les surmonter". "Nos principes démocratiques sont solides. Nous devons continuer dans cette voie, avec sérénité et détermination" explique t-il.
"Dans cette Espagne meilleur, il y aura aussi la Catalogne" conclut-il.