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Féria, tauromachie, massacre stop !

Nicolas Maury

Corrida de la Féria d'Istres : Encore un massacre d'animaux !

Féria, tauromachie, massacre stop !
La tauromachie est une tradition lointaine du pourtour méditerranéen de notre pays, depuis déjà trop longtemps on massacre pour le plaisir des taureaux, et Istres lors de la Féria n'a pas dérogé à la règle (Hélas ! ).
Quel crépuscule de la raison a engendré les monstres qui font du sport un haut lieu de la mort et de la souffrance? De quelle abîme d'inhumanité ont surgit ces tueurs, qui ont joué à la roulette la vie de ces bêtes qui ne pouvaient qu'être des innocents? Quelle cause a pu armer les bras anonymes qui ont déchaîné l'horreur de cette sauvagerie?

Le plus choquant est la mise a mort de ces animaux, qui blessés par milles pointes sournoises, sont achevés d'une manière cruelle et inhumaine, par des bourreaux colorés, expression festive d'une extermination, ou l'adversaire (le taureau n'a aucune chance de survie).

Il faut arrêter ces "jeux" sanglants d'un autre âge. La barbarie a assez durée et faisons au XXI ème siècle autre chose. Les courses camarguaises sont par exemple une idée de véritable sport digne d'être qualifié d'humain (et aussi beaucoup plus distrayant). Les vétérinaires reconnaissent unanimement que les blessures sont telles que la souffrance de l’animal est incontestable. Le taureau est un mammifère dont le système nerveux est similaire à celui de l’Homme, le taureau n'a AUCUNE chance face à son meurtrier (les piques plantées dans le dos sont placés en un point qui vide la force de l'animal) .


Il faut abolir ce "sport" décadent digne des arènes du Coliseum de la Rome antique !


Commentaires (1)
1. christian JULIA le 11/08/2007 07:07
Ma souffrance et ma mort, sur le sable d’une arène
Sont-elles l’unique chemin
Qui mène à votre propre bonheur
A l’image de celui qui se livra et souffrit
Et dit à l’homme
« Aime ton prochain comme toi-même »…
A l’aube de ma naissance, vous avez écrit mon nom
En lettres de sang sur le sable d’une piste
D’Amérique du Sud en Espagne,
Du Portugal au sud de la France
Ma fin tragique vous conduit à l’apothéose
De la joie
Sommes-nous si différents ?
En vérité je ne le crois pas
Mais pourquoi, lorsque la vie d’un jeune matador,
S’achève dans le sang,
Sous les coups de nos cornes,
Ne sentons-nous pas l’alégria couler dans nos veines ?
Sommes nous si différents ?
En vérité je ne le crois pas.
A l’orée de ma fin, quand l’acier de vos glaives
Mange ma chair, quand la brûlure de la douleur
Fulgurante et sans espoir,
Me conduit aux portes d’une mort tragique et honteuse
A l’orée de ma fin, quand ma bave et mon sang se mêlent sur la piste
Dans un brouillard morbide qui envahit mon esprit
Me parvient l’écho de vos hurlements
Sommes nous si différents ?
En vérité je ne le crois pas…
Ce soir, vous traînerez ma dépouille
Attelée à deux chevaux pétris d’effroi
Et mon corbillard sera le camion d’un boucher
Et dans le même temps, vous boirez à ma bravoure, portant en triomphe
Celui qui acheva ma vie
Deux oreilles et une queue, un trophée sans gloire
Deux oreilles et une queue
Pour une danse macabre
Sommes-nous si différents ?
Je ne le crois pas !
Christian JULIA
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