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Fermeture de la Fac de lettre d'Aix-Marseille I

Nicolas Maury

Répondant à l'intransigeance gouvernementale, la direction de l'université de Provence à fermé toutes les installations de la faculté de lettres d'Aix-en-Provence. Il s'agit de fait d'un véritable lock-out. Communiqué des communistes du pays d'Aix en Provence

Fermeture de la Fac de lettre d'Aix-Marseille I
Répondant à l'intransigeance gouvernementale, la direction de l'université de Provence à fermé toutes les installations de la faculté de lettres d'Aix-en-Provence. Il s'agit de fait d'un véritable lock-out.

Ainsi, c'est la direction qui bloque toutes les activités sans se poser plus de questions sur qui prend en otage qui. Grilles portent et portails sont fermés.

L'occupation des installations par les étudiants, même si elle était qualifiée par eux-mêmes de « blocage » permettait encore le libre accès de chacune et chacun, étudiants, IATOS, enseignants, aux installations notamment : bibliothèque, cafétéria, services administratifs, préparations aux concours.

C'est incontestablement la direction qui a fait le choix du blocage total et de la provocation. Elle veut briser un mouvement qui s'oppose à la privatisation, à la mise en concurrence des universités.

Pour nous, l'avenir n'est pas dans l'affrontement économique entre les universités, les centres de recherche, les unités de formation. Il n'est pas dans la course aux « sponsors », aux financements par les multinationales des diplômes, à la sélection par l'employabilité patronale dont on voit le résultat aujourd'hui : 25 % de la population active de notre région est exclue d'un véritable travail salarié. L'université doit servir au développement des capacités des étudiants, à leur culture, à la citoyenneté, à l'acquisition de qualifications complexes. Il faut donc : abroger la loi appelée faussement « loi d'autonomie des universités », obliger l'État à réinvestir massivement dans l'éducation et la recherche publiques, à garantir la qualitén et l'égalité de l'enseignement et des diplômes.

Il s'agit d'un enjeu de société et d'avenir pour la jeunesse, pour notre pays et sa place en Europe et dans le monde.


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