Fichage génétique : la victoire de Philippe Galano
Nicolas Maury
Le tribunal de grande instance de Perpignan vient de rendre son jugement dans l’affaire concernant Philippe Galano, syndicaliste condamné dans le cadre de ses activités militantes, et son refus de se soumettre à un prélèvement ADN
Philippe Galano est condamné à 150 euros avec sursis. Le jugement stipule de surcroît la non-inscription de cette peine au casier judiciaire de M. Galano et la non obligation pour ce dernier de se soumettre à un prélèvement génétique.
Je me félicite de la décision du tribunal. Alors qu’il encourait jusqu’à 24 mois de prison et 30 000 euros d’amende, et contrairement à ce qu’affirmait Michel Mercier Garde des Sceaux au sujet de cette affaire, le juge reconnaît clairement la nécessité de ne pas amalgamer syndicalistes et criminels. C’est une grande victoire pour l’ensemble des salarié-e-s en lutte.
Cette décision témoigne aussi de la nécessité de revoir rapidement la loi relative au fichier national automatisé d’empreinte génétique (FNAEG) pour en réduire son champ. C’est l’objet de la proposition de loi que j’ai déposé en septembre dernier à l’Assemblée nationale.
Pierre Gosnat, député PCF du Val de Marne
Je me félicite de la décision du tribunal. Alors qu’il encourait jusqu’à 24 mois de prison et 30 000 euros d’amende, et contrairement à ce qu’affirmait Michel Mercier Garde des Sceaux au sujet de cette affaire, le juge reconnaît clairement la nécessité de ne pas amalgamer syndicalistes et criminels. C’est une grande victoire pour l’ensemble des salarié-e-s en lutte.
Cette décision témoigne aussi de la nécessité de revoir rapidement la loi relative au fichier national automatisé d’empreinte génétique (FNAEG) pour en réduire son champ. C’est l’objet de la proposition de loi que j’ai déposé en septembre dernier à l’Assemblée nationale.
Pierre Gosnat, député PCF du Val de Marne
