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Finalement le PS prêt à rejoindre une motion de censure avec le PCF et LFI

Perspective communiste

La gauche pourrait tenter de censurer le gouvernement la semaine prochaine, annonce mardi le chef des socialistes, Olivier Faure. Une démarche lancée par les communistes, qui pourrait être suivie par les Insoumis.es

Le groupe socialiste se joindra à la motion de censure projetée par le PCF et La France insoumise pour protester contre la gestion de la crise des Gilets jaunes par le gouvernement, a déclaré le patron du PS Olivier Faure mardi.

Il a affirmé sur LCP avoir « parlé avec Fabien Roussel », secrétaire national du PCF et député du Nord. Les deux hommes ont convenu d’attendre le débat mercredi à l’Assemblée nationale, avant de faire « une proposition commune pour un texte de censure du gouvernement » débattu « la semaine suivante », a indiqué le Premier secrétaire du PS.

« Nous commençons, ne serait-ce que par respect pour cet hémicycle, par poser nos propres exigences, voir comment il y est répondu » mercredi, même s'« il y a peu de raisons de croire que les choses évolueront », a ajouté le député de Seine-et-Marne.

Les Communistes à la manœuvre

Les députés communistes, initiateurs de la démarche, l’ont confirmé mardi lors d’un point presse : « On va collectivement se reparler après cet événement de demain pour prendre des décisions communes », a affirmé le député des Bouches-du-Rhône Pierre Dharréville. « LFI a déjà donné son accord. Le groupe socialiste va finir par y aller, d’une certaine manière, poussé par la force du peuple », a indiqué Sébastien Jumel, député de Seine-Maritime.

Le gouvernement « cantonne la discussion à des termes très étroits : 'Vous aurez moins d’impôts, donc vous aurez moins de services publics' », a regretté le Premier secrétaire du PS.« Ce que dit toute la gauche et très largement les Gilets jaunes, c’est que la question n’est pas celle-là mais comment on fait pour lutter contre les inégalités et les injustices fiscales. »

Quant aux communistes, ils déplorent qu'« à la France des frigos vides, des retraités amputés dans leur pouvoir d’achat, des salariés chaque jour un peu plus précarisés, le gouvernement réponde trop tard, trop peu et à côté de la plaque », explique Sébastien Jumel.

Ouest France


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