Florange : François Hollande vient « les mains vides »
Perspective communiste
Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF, a estimé jeudi matin sur les ondes que François Hollande se rendait à Florange « les mains vides », et que le gouvernement avait « capitulé devant les exigences des actionnaires financiers de Mittai »
« Le gros problème à Florange depuis des mois c'est : "est-ce qu'on investit dans la production" ? Et semble-t-il, sur ce terrain-là le Président une nouvelle fois va les mains vides à Florange », a accusé le Sénateur.
« Qu'il y retourne, c'est déjà mieux que de fuir comme il avait fait depuis des mois », a toutefois admis le numéro un communiste, remarquant aussi que « le Ministre du Redressement productif (Arnaud Montebourg, ndlr) n'est pas avec lui », ce qui « doit signifier quelque chose ».
« Je rappelle qu'au moment où il fallait imposer à Mittal d'investir dans un procédé de nouvelles technologies qui existaient alors que Mittal le refusait, le Gouvernement a capitulé devant l'exigence des actionnaires financiers » du géant de la sidérurgie, a-t-il dit.
« Donc il faut revenir sur tout ça et avoir une ambition de politique industrielle sidérurgique importante à Florange et dans tout le pays. Pour le moment, il n'y a pas d'annonce gouvernementale ni présidentielle qui permette d'entrevoir cette ambition », a ajouté Pierre Laurent.
« Qu'il y retourne, c'est déjà mieux que de fuir comme il avait fait depuis des mois », a toutefois admis le numéro un communiste, remarquant aussi que « le Ministre du Redressement productif (Arnaud Montebourg, ndlr) n'est pas avec lui », ce qui « doit signifier quelque chose ».
« Je rappelle qu'au moment où il fallait imposer à Mittal d'investir dans un procédé de nouvelles technologies qui existaient alors que Mittal le refusait, le Gouvernement a capitulé devant l'exigence des actionnaires financiers » du géant de la sidérurgie, a-t-il dit.
« Donc il faut revenir sur tout ça et avoir une ambition de politique industrielle sidérurgique importante à Florange et dans tout le pays. Pour le moment, il n'y a pas d'annonce gouvernementale ni présidentielle qui permette d'entrevoir cette ambition », a ajouté Pierre Laurent.