Florange : L'accord inquiète les syndicats
Perspective communiste
Le Monde a révélé mardi qu’un tiers seulement des 180 M E d’investissement consentis par Mittal seront dédiés au développement du site de Florange
Les syndicats du site sidérurgique de Florange se préparaient mardi à une rencontre tendue avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, prévue le lendemain à Matignon, sur fond de scepticisme concernant les engagements d'ArcelorMittal. Les syndicats souhaitent surtout en savoir plus sur les détails de l'accord annoncé vendredi soir par M. Ayrault avec ArcelorMittal, qui a consenti des investissements et décidé de ne pas recourir à un plan social. Depuis vendredi, syndicats et responsables politiques – y compris au sein du gouvernement – ne cachent pas leur scepticisme face à l'accord annoncé par Matignon.
Selon lemonde. fr, qui a obtenu une copie du document, les 180 millions d'euros d'investissement sur cinq ans, annoncés vendredi par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, seront « réalisés de manière inconditionnelle ». Mais « les investissements stratégiques ne représenteront que 53 millions d'euros de l'ensemble ».
Le reste des 180 millions sera « le flux d'investissements courants, les investissements de pérennité, santé, sécurité et progrès continu, et la maintenance exceptionnelle », selon le document. Le train à chaud de Florange, outil clef pour la pérennisation des installations de transformation et de finition de l'acier, « verra […] son niveau de production " maintenu autour de 2 millions de tonnes par an pour alimenter en bobines l'aval de la Lorraine " ».
Le projet de captage et stockage de CO2 (Ulcos) reste, lui, « un projet important pour développer de nouvelles solutions mieux adaptées aux enjeux du changement climatique », est-il précisé. La Commission européenne, qui doit apporter un financement décisif à ce projet, prendra sa décision finale sur ce dossier, en concurrence avec d'autres, le 20 décembre.
Enfin, « ArcelorMittal concentrera les activités de l'amont du packaging de l'entité Atlantique et Lorraine sur Florange », ce qui devrait assurer la pérennité de cette activité « pendant cinq ans ». « L'activité amont de Basse-Indre (Loire-Atlantique) sera mise en arrêt temporaire », mais « ce transfert d'activité n'impactera pas les effectifs », ajoute l'accord cité par le quotidien. « L'activité de recuit d'Ebange, une usine du groupe située près de Florange, pourra être mise en " arrêt temporaire " elle aussi ».
Selon lemonde. fr, qui a obtenu une copie du document, les 180 millions d'euros d'investissement sur cinq ans, annoncés vendredi par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, seront « réalisés de manière inconditionnelle ». Mais « les investissements stratégiques ne représenteront que 53 millions d'euros de l'ensemble ».
Le reste des 180 millions sera « le flux d'investissements courants, les investissements de pérennité, santé, sécurité et progrès continu, et la maintenance exceptionnelle », selon le document. Le train à chaud de Florange, outil clef pour la pérennisation des installations de transformation et de finition de l'acier, « verra […] son niveau de production " maintenu autour de 2 millions de tonnes par an pour alimenter en bobines l'aval de la Lorraine " ».
Le projet de captage et stockage de CO2 (Ulcos) reste, lui, « un projet important pour développer de nouvelles solutions mieux adaptées aux enjeux du changement climatique », est-il précisé. La Commission européenne, qui doit apporter un financement décisif à ce projet, prendra sa décision finale sur ce dossier, en concurrence avec d'autres, le 20 décembre.
Enfin, « ArcelorMittal concentrera les activités de l'amont du packaging de l'entité Atlantique et Lorraine sur Florange », ce qui devrait assurer la pérennité de cette activité « pendant cinq ans ». « L'activité amont de Basse-Indre (Loire-Atlantique) sera mise en arrêt temporaire », mais « ce transfert d'activité n'impactera pas les effectifs », ajoute l'accord cité par le quotidien. « L'activité de recuit d'Ebange, une usine du groupe située près de Florange, pourra être mise en " arrêt temporaire " elle aussi ».
