Fos-Lavéra. Le Parti Communiste soutient les salariés en grève
Nicolas Maury
Une délégation du PCF s'est rendue cet après-midi auprès des salariés des terminaux pétroliers de Fos-Lavéra, en grève depuis 10 jours. Une visite pour en savoir plus sur le conflit qui les opposent à leur direction et leur exprimer leur soutien
Une délégation du PCF s'est rendue cet après-midi auprès des salariés des terminaux pétroliers de Fos-Lavéra, en grève depuis 10 jours. Une visite pour en savoir plus sur le conflit qui les opposent à leur direction et leur exprimer leur soutien.
Alors que les salariés des terminaux pétroliers de Fos-Lavéra poursuivent leur mouvement de grève reconductible entamé lundi dernier, ils ont reçu cet après-midi la visite d'une délégation du Parti Communiste Français. Parmi eux, Patricia Fernandez, Jean-Marc Charrier et Gaby Charroux, respectivement maires des communes de Port-de-Bouc, Port-Saint-Louis du Rhône et Martigues.
Alors que les salariés des terminaux pétroliers de Fos-Lavéra poursuivent leur mouvement de grève reconductible entamé lundi dernier, ils ont reçu cet après-midi la visite d'une délégation du Parti Communiste Français. Parmi eux, Patricia Fernandez, Jean-Marc Charrier et Gaby Charroux, respectivement maires des communes de Port-de-Bouc, Port-Saint-Louis du Rhône et Martigues.
Ils sont venus d'Arkéma, Lyondell, Inéos et Total : 80 grévistes occupent depuis ce matin l'entrée du DPF, le principal site d'approvisionnement en carburant des stations services de la région. Aucun camion n'est reparti du site avec son chargement. "Port Autonome, raffinage, retraites : même combat !".
Voilà ce que l'on pouvait entendre ce matin aux abords du Dépôt Pétrolier de Fos. Près d'une centaine de salariés en grève s'y est réunie pour bloquer l'entrée du site et ainsi empêcher des dizaines de camions citernes de se ravitailler en carburant. Ils viennent d'Arkéma, Lyondell, Inéos et Total, toutes les raffineries de l'Etang de Berre sont représentées. "On vient montrer que l'on est tous concernés, tous solidaires et mobilisés, pour les retraites et la défense de l'emploi industriel, on ne lâchera pas", lance Michel Denis, militant CGT de Total-La Mède. Il annonce également que "des mouvements de grève reconductible sont prévus au lendemain de la mobilisation nationale du 12 octobre", ce qui risque de provoquer une pénurie d'essence dans les jours à venir. Pour Jean-Marie Michelucci, de l'Union régionale CGT-Chimie, "la pénurie ce n'est pas nous qui la maitrisons, c'est la conséquence de l'autisme du gouvernement. Nous nous voulons discuter d'une question essentielle avec les pouvoirs publics : l'avenir industriel de nos activités".
Rencontre avec les salariés du Grand Port Maritime de Marseille : Communiqué de presse de Pierre Dharréville, Secrétaire départemental du PCF 13
Je me suis rendu cet après-midi à Martigues, sur le site de Lavéra, à la rencontre des salariés du grand port maritime de Marseille, avec Gaby Charroux, Patricia Fernandez, Jean-Marc Charrier, Maires de Martigues, Port-de-Bouc et Port-Saint-Louis-du-Rhône, Nathalie Lefebvre, Vice-Présidente du Conseil Régional, Henri Cambessédès et René Giorgetti, Premiers Adjoints aux Maires de Martigues et Port-de-Bouc, ainsi que Gérard Frau, Secrétaire de la section du PCF de Martigues.
Nous avons pu rencontrer les salariés en grève depuis près de dix jours, et leur témoigner de notre solidarité dans leur combat. En effet, le Port de Marseille ne doit pas être géré comme un portefeuille immobilier. Il mérite un véritable projet de développement, cohérent et porteur d’intérêt général. La réforme votée en 2008 ne garantit aucunement qu’un projet fort existe, surtout en étant appliquée à la carte par les autorités. Nous demandons qu’enfin soit réaffirmée une ambition industrielle dans notre département et au-delà, et que cette ambition s’appuie sur le formidable atout qu’est le port de Marseille-Fos. Les salariés demandent des garanties, elles doivent leur être apportées.
Cette lutte participe d’un climat d’hypertension sociale. Depuis son accès au pouvoir, Nicolas Sarkozy n’a cessé de s’en prendre aux salariés. Il a mené la politique de Madame Bettencourt et de ses amis.
Il a accru la financiarisation de l’économie en donnant du poids aux marchés financiers. Il doit comprendre que cette politique n’est plus supportée par notre peuple. Il doit entendre la colère sociale.
Il est urgent de la transformer en projet politique.
Je me suis rendu cet après-midi à Martigues, sur le site de Lavéra, à la rencontre des salariés du grand port maritime de Marseille, avec Gaby Charroux, Patricia Fernandez, Jean-Marc Charrier, Maires de Martigues, Port-de-Bouc et Port-Saint-Louis-du-Rhône, Nathalie Lefebvre, Vice-Présidente du Conseil Régional, Henri Cambessédès et René Giorgetti, Premiers Adjoints aux Maires de Martigues et Port-de-Bouc, ainsi que Gérard Frau, Secrétaire de la section du PCF de Martigues.
Nous avons pu rencontrer les salariés en grève depuis près de dix jours, et leur témoigner de notre solidarité dans leur combat. En effet, le Port de Marseille ne doit pas être géré comme un portefeuille immobilier. Il mérite un véritable projet de développement, cohérent et porteur d’intérêt général. La réforme votée en 2008 ne garantit aucunement qu’un projet fort existe, surtout en étant appliquée à la carte par les autorités. Nous demandons qu’enfin soit réaffirmée une ambition industrielle dans notre département et au-delà, et que cette ambition s’appuie sur le formidable atout qu’est le port de Marseille-Fos. Les salariés demandent des garanties, elles doivent leur être apportées.
Cette lutte participe d’un climat d’hypertension sociale. Depuis son accès au pouvoir, Nicolas Sarkozy n’a cessé de s’en prendre aux salariés. Il a mené la politique de Madame Bettencourt et de ses amis.
Il a accru la financiarisation de l’économie en donnant du poids aux marchés financiers. Il doit comprendre que cette politique n’est plus supportée par notre peuple. Il doit entendre la colère sociale.
Il est urgent de la transformer en projet politique.
