Perspective Com
Fralib : Le capital veut encore frapper

Nicolas Maury

Communiqué de presse du PCF 13

La direction de Fralib devait lors du C.E. extraordinaire du 28 septembre 2010, présenter, suivant ses dires, « un plan pour l’avenir du site ». Il faut croire que le mot avenir n’a pas le même sens pour le capital que pour le salariat. En fait d’avenir, il a été tout simplement annoncé la fermeture du site dans un délai de trois mois.

Le groupe Unilever France à laquelle appartient Fralib, a reversé entre 2007 et 2008, plus d’un Milliard d’Euros à ses actionnaires et le salaire mensuel de son PDG représente 380 SMICS. La fermeture du site Fralib Gémenos par une des plus puissantes multinationales s’intègre dans un plan de restructuration longtemps prémédité.

Une fois de plus, il s’agit d’engraisser toujours plus les actionnaires au détriment des salariés, ces mêmes salariés du site de Gémenos qui venaient de sortir vainqueurs d’une lutte exemplaire de 58 jours pour une meilleure répartition de la richesse produite par leur travail.

Au nom des communistes, je veux dire la profonde révolte que provoque cette nouvelle. Elle est scandaleuse et inacceptable. Nous appelons tous les citoyens, et élus à se mobiliser pour faire échec à ce projet indigne. Fralib doit vivre ! Les 185 salariés de l’entreprise doivent pouvoir continuer à exercer leur savoir faire et à travailler dans le respect et la dignité.

Cela rappelle la nécessité de se doter d’une véritable ambition industrielle durable dans notre département, et plus largement dans notre pays. La politique industrielle est quelque chose de trop important pour être abandonnée aux mains des financiers sans scrupule.

Pierre Dharréville

Soutien aux Fralib :
Communiqué de presse de Pierre Dharréville

Je me suis rendu ce soir à la rencontre des salariés de Fralib à Gémenos, que j’ai pu côtoyer à de nombreuses reprises depuis deux ans.


Ils sont cent quatre vingt deux, sans compter les emplois induits à voir le ciel leur tomber sur la tête d’un coup. Je ne peux m’empêcher de penser que la direction de la multinationale Unilever a voulu leur faire payer leur combativité. Chez Unilever, il faut baisser la tête et fermer la bouche, voilà le message que l’on veut envoyer aux salariés. Toujours plus pour les actionnaires, et toujours moins pour les salariés, voilà la ritournelle que l’on nous ressert à toutes les sauces.

Je me rappelle encore des nombreux échanges que nous avions eu à propos de la répartition des richesses. Belle répartition ! Qui dira en regardant le monde tel qu’il est que la lutte des classes n’existe pas ? En allant leur apporter le soutien des communistes, j’ai pu constater que leur combativité et leur détermination sont intactes. Une fois de plus, c’est l’intérêt général qui est en cause.

Nous devons refuser le pouvoir de ces quelques uns qui se croient tout permis ! Ce sont les mêmes, ceux qui pratiquent des licenciements boursiers et ceux qui nous expliquent qu’il faut renoncer à nos retraites. Ce sont les Woerth et les Bettencourt.

Nous serons à leurs côtés dans le combat qui s’engage. Et dès samedi, en étant nombreux dans la rue, nous mènerons ce même combat.

Fralib - Gémenos :
Pierre Laurent à la rencontre des salariés

Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF, sera sur le site de Gémenos
Vendredi 1er octobre à 18h30

Face à la gravité de la décision d’Unilever et au mépris avec lequel sont considérés les 182 salariés de Fralib, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, sera sur le site de Gémenos.

Après une visite de l’usine organisée par salariés et une rencontre avec leurs représentants syndicaux, Pierre Laurent s’exprimera devant les journalistes.


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