Hier, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF était à Marseille pour rencontrer les salariés de Fralib, dont l’usine est menacée de fermeture sous trois mois. Ils lui ont fait part de leur détermination à obliger Unilever à assumer ses responsabilité et à maintenir le site de Gémenos. ils lui ont également expliqué le scandale que constitue ce projet de fermeture au regard des possibilités offertes par l’unité de production et le savoir-faire des salariés, au regard des profits immenses dégagés par le groupe, au regard de l’évasion fiscale organisée par la direction... Pierre Laurent a affirmé le soutien national du PCF à leur lutte et expliqué son sentiment que le cas de Fralib était malheureusement emblématique. Cette situation, qu’il s’est engagé à faire connaître aussi largement que possible pour aider à gagner, impose aux forces de gauche d’être à la hauteur des enjeux pour mettre fin aux agissements des actionnaires et des multinationales.

Au moment où s’achevait cette rencontre, la nouvelle de l’évacuation par les forces de l’ordre des salariés de Monoprix en lutte depuis dix jours, nous parvenait. Nous nous sommes immédiatement rendus sur les lieux, boulevard du Prado. Nous avons assuré les salariés sous le choc de notre solidarité et de notre colère face à cette réponse violente à des revendications justes. Celle de voir la dignité des salariés pleinement respectée. Le mépris est la marque des faibles et les dirigeants de cette entreprise auraient tort de considérer l’emploi de la force contre leurs propres salariés comme une victoire.

La tension sociale qui se développe dans ce pays, exige une autre politique qui arrête de délier les mains au MEDEF et aux marchés financiers, qui fasse le choix résolu de l’humain.