Françafrique : Après Tintin au Congo, Macron au Burkina Faso
Perspective communiste
La scène suivante s'est déroulée mardi 28 novembre dans le grand amphithéâtre de l'université de Ouagadougou, au premier jour de la tournée en Afrique d'Emmanuel Macron. A l'image de ses sorties anti-ouvrières en France, Emmanuel Macron a joué le grand missionnaire blanc en Afrique
"Vous m’avez parlé comme si j’étais le président du Burkina Faso [Rires et applaudissements] ! [...] Interrogez-vous sur le sous-jacent psychologique qu’il y a derrière votre interpellation et l’enthousiasme que ça a a créé. Vous me parlez comme si j’étais toujours une puissance coloniale, mais moi je ne veux pas m’occuper de l’électricité dans les universités au Burkina Faso ! [Sourire du président Roch Marc Christian Kaboré] C’est le travail du président ! Alors par contre je vous rassure [le Président burkinabé quitte la scène]... du coup il s'en va, reste là ! Du coup, il est parti réparer la climatisation."
Je suis d’une génération qui n’a jamais connu l’Afrique coloniale.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 28 novembre 2017
Je suis d’une génération dont un des plus beaux souvenirs politiques est la victoire de Nelson Mandela sur l’apartheid.
C’est ça l’histoire de notre génération.
Et pourtant M Macron est l'ami des multinationales qui pillent l'Afrique, des Bolloré qui expulsent les paysans du Cameroun de leurs terres au profit de la culture du palmier à huile (Socapalm), de Total le bras politique, économique de la « Françafrique ».
L'abandon du franc CFA, cette monnaie coloniale (imprimée à Paris et gérée par la Banque de France) ? « Un non-sujet » pour ce Monsieur et véritable scandale.
Sur la présence de forces d'occupation sur le sol Africain ?