François Chérèque à la tête de Terra Nova : les étudiants peuvent être inquiets
Perspective communiste
Nicolas Malaquin
Membre de la coordination de l'UEC
François Chérèque vient d'être nommé président de Terra Nova. C'est ainsi que l'ancien dirigeant de la CFDT devient la première figure du cercle de pensée ultra-libéral qui veut « rénover la social-démocratie ».
Terra Nova ou le « Think Tank » proche du Parti Socialiste et qui propose d'augmenter les frais d'inscription dans les universités jusqu'à 500 euros en licence, 1000 euros en master et 1 500 en doctorat. Afin de ne être trop éloigné de ce qui peut être proposé par la gauche, Terra Nova ajoute une goutte de charité à cette proposition avec la gratuité pour les boursiers. Bref, pour quelques euros de différences de revenus, gratuité pour l'un, plusieurs centaines d'euros de frais pour l'autre !
Si cette proposition a pour but de permettre de financer les universités asphyxiées par la Loi LRU -Loi que Terra Nova estime être une « évolution concertée […] de l'ensemble du système »- elle est également censé lutter contre l'absentéisme universitaire. Absentéisme qui, selon Terra Nova, n'est pas imputable au fait qu'à l'heure actuelle qu'un étudiant sur deux doivent se salarier pour survivre mais du manque de « conscience de la valeur de la formation qui leur est dispensée ».
Ces propositions qui reflètent une méconnaissance grave des réalités de vie des étudiants, oublient qu'un emploi est un facteur massif d'échec aux examens et que l'absentéisme est justement imputable à cet emploi que les étudiants doivent occuper pour simplement survivre.
C'est donc avec tristesse que nous constatons que la revendication et la colère dont François Chérèque se revendique sont détournées par le rôle qu'il est maintenant appelé à jouer dans le démantèlement des services publics.
Terra Nova ou le « Think Tank » proche du Parti Socialiste et qui propose d'augmenter les frais d'inscription dans les universités jusqu'à 500 euros en licence, 1000 euros en master et 1 500 en doctorat. Afin de ne être trop éloigné de ce qui peut être proposé par la gauche, Terra Nova ajoute une goutte de charité à cette proposition avec la gratuité pour les boursiers. Bref, pour quelques euros de différences de revenus, gratuité pour l'un, plusieurs centaines d'euros de frais pour l'autre !
Si cette proposition a pour but de permettre de financer les universités asphyxiées par la Loi LRU -Loi que Terra Nova estime être une « évolution concertée […] de l'ensemble du système »- elle est également censé lutter contre l'absentéisme universitaire. Absentéisme qui, selon Terra Nova, n'est pas imputable au fait qu'à l'heure actuelle qu'un étudiant sur deux doivent se salarier pour survivre mais du manque de « conscience de la valeur de la formation qui leur est dispensée ».
Ces propositions qui reflètent une méconnaissance grave des réalités de vie des étudiants, oublient qu'un emploi est un facteur massif d'échec aux examens et que l'absentéisme est justement imputable à cet emploi que les étudiants doivent occuper pour simplement survivre.
C'est donc avec tristesse que nous constatons que la revendication et la colère dont François Chérèque se revendique sont détournées par le rôle qu'il est maintenant appelé à jouer dans le démantèlement des services publics.
