François Hollande à la rencontre des jeunes : jusqu’ici tout va bien…
Perspective communiste
Communiqué du Mouvement des jeunes communistes (MJCF)
Le président de la République a participé hier au Conseil économique, social et environnemental à une rencontre « Etre jeune en 2015 ». Il a dialogué avec des jeunes d’associations engagées dans les dispositifs du service civique, des jeunes dans des situations sociales précaires à l’occasion de l’anniversaire des 3 ans de son élection. Comme il l’a rappelé lors du discours de clôture, François Hollande a fait de la jeunesse sa priorité.
Ce discours a été un concert d’autosatisfaction de la part du président de la République. La refondation de l’école, les réformes universitaires, les dispositifs d’emplois aidés : tout va bien, circulez ! Combien de postes non pourvus d’enseignants dans de nombreux établissements ? Combien d’étudiants obligés d’arrêter leurs études ou d’universités en risque de pénurie budgétaire ?
Les seules annonces nouvelles sont d’élargir le service civique à tous les jeunes et de profiter de la journée d’appel pour…les en informer et la création d ‘une année de césure. De qui se moque-t-on ?Il n’y a aucun élément chiffré ni budget annoncé…
Où est le droit commun ?
Il ne peut y avoir de priorité jeunesse dans les cadres de l’austérité. Il ne peut y avoir de politique ambitieuse pour les jeunes quand les chiffres du chômage continuent de grimper, qu’un jeune sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Il ne peut y avoir de priorité jeunesse quand la loi Macron jette des milliers de jeunes dans des nouveaux dispositifs de travail précaire (travail de nuit, dimanche, travaux dangereux pour les apprentis).
M. le président, vous faites des constats justes sur la volonté des jeunes d’avoir « les conditions pour réussir leurs études », quand vous nous dites « prenez le pouvoir » et que notre génération doit « dire ce qu’elle veut » : nous voulons construire notre avenir hors des sentiers de la précarité et de l’humiliation. Nous voulons des conditions dignes pour réussir notre parcours de vie avec un service public de l’orientation et des moyens pour une éducation de qualité dans tous les lycées, un salaire étudiant qui permet de se concentrer sur ses études, des rémunérations justes pour les apprentis, les stagiaires. En clair, tout ce qui doit faire un droit commun, expression que vous n’avez jamais prononcée. C’est pourtant bien la démarche initiée en 2012 par plus de 65 organisations de jeunesse dans le cadre de l’appel « Pour un big-bang des politiques jeunesse ». Nous ne voulons plus de superpositions de dispositifs.
M. le président, vous avez appelé à des assises de la jeunesse : nous espérons que vous ferez place aux aspirations des jeunes dans ce cadre. C’est ce que nous porterons car notre avenir n’attend plus.
Ce discours a été un concert d’autosatisfaction de la part du président de la République. La refondation de l’école, les réformes universitaires, les dispositifs d’emplois aidés : tout va bien, circulez ! Combien de postes non pourvus d’enseignants dans de nombreux établissements ? Combien d’étudiants obligés d’arrêter leurs études ou d’universités en risque de pénurie budgétaire ?
Les seules annonces nouvelles sont d’élargir le service civique à tous les jeunes et de profiter de la journée d’appel pour…les en informer et la création d ‘une année de césure. De qui se moque-t-on ?Il n’y a aucun élément chiffré ni budget annoncé…
Où est le droit commun ?
Il ne peut y avoir de priorité jeunesse dans les cadres de l’austérité. Il ne peut y avoir de politique ambitieuse pour les jeunes quand les chiffres du chômage continuent de grimper, qu’un jeune sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Il ne peut y avoir de priorité jeunesse quand la loi Macron jette des milliers de jeunes dans des nouveaux dispositifs de travail précaire (travail de nuit, dimanche, travaux dangereux pour les apprentis).
M. le président, vous faites des constats justes sur la volonté des jeunes d’avoir « les conditions pour réussir leurs études », quand vous nous dites « prenez le pouvoir » et que notre génération doit « dire ce qu’elle veut » : nous voulons construire notre avenir hors des sentiers de la précarité et de l’humiliation. Nous voulons des conditions dignes pour réussir notre parcours de vie avec un service public de l’orientation et des moyens pour une éducation de qualité dans tous les lycées, un salaire étudiant qui permet de se concentrer sur ses études, des rémunérations justes pour les apprentis, les stagiaires. En clair, tout ce qui doit faire un droit commun, expression que vous n’avez jamais prononcée. C’est pourtant bien la démarche initiée en 2012 par plus de 65 organisations de jeunesse dans le cadre de l’appel « Pour un big-bang des politiques jeunesse ». Nous ne voulons plus de superpositions de dispositifs.
M. le président, vous avez appelé à des assises de la jeunesse : nous espérons que vous ferez place aux aspirations des jeunes dans ce cadre. C’est ce que nous porterons car notre avenir n’attend plus.
