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GDF-Suez

Nicolas Maury

Un accord UMP/PS rompt la dynamique de défence du statut publique de GDF.
Annoncé par le président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré l'accord permettra, selon lui, d'achever l'examen du texte le 28 septembre avec un vote solennel le 3 octobre.

Le groupe communiste et républicain
Le groupe communiste et républicain


Cet accord signifie un changement radical de stratégie de la gauche, qui avait opté pour "l'obstruction" avec le dépôt de plus de 137.O00 amendements. Pour tenir les délais, l'opposition devra en effet renoncer à des dizaines de milliers d'amendements.
Cette stratégie du groupe socialiste inquiéte de nombreux députés de gauche, qui accuse le PS de s'accorder pour la privatisation de GDF.Pour ces députés socialistes opposé a cette stratégie et les communistes l'opération amendements n'avait de sens que si elle était menée à son terme et que l'arrêter n'avait aucune lecture politique possible.

Le chef de file du groupe communiste et républicain, Alain Bocquet, a annoncé pour sa part que son groupe "maintenait tous ses amendements" et "allait les défendre".
Maxime Gremetz (PCF) a admis le revirement de la gauche, destiné, selon lui, à "faire voter" les "lanciers de la garde sarkozienne" opposés au texte.

Une fois de plus le PS joue le jeu du libéralisme, seul les communistes maintiennent les exigences du peuples (82% des français opposés à la privatisation de GDF, et 94% des gaziers).
Voila encore démontré l'utilité du groupe communiste.


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