Gérard Dalongeville (ex-PS) condamné à trois ans de prison ferme pour détournement de fonds publics
Perspective communiste
Le tribunal correctionnel de Béthune a condamné l'ex-maire d'Hénin-Beaumont Gérard Dalongeville à quatre ans de prison, dont trois ferme, et à 50 000 euros d'amende pour détournement de fonds publics au préjudice de la commune d'Hénin-Beaumont
M. Dalongeville, qui a effectué près de neuf mois de détention provisoire, a annoncé qu'il fera appel de ce jugement, ce qui entraîne un effet suspensif. Maire de 2001 à 2009 sous l'étiquette socialiste, Gérard Dalongeville était jugé pour dix-huit détournements de fonds publics, onze délits de favoritisme, six usages de faux et une corruption passive. Il encourait dix ans de prison, 150 000 euros d'amende et une privation de droits civiques pendant cinq ans.
M. Dalongeville était soupçonné d'avoir mis en place avec Claude Chopin, son ancien premier adjoint chargé des finances, et l'homme d'affaires Guy Mollet, un système de fausses factures entre 2006 et avril 2009, au bénéfice de sociétés qui n'ont jamais honoré les prestations correspondantes, à hauteur de 4 millions d'euros.
Il s'agit de la Soginorpa, premier bailleur "social" de la région, avec 62 000 anciens logements de mineurs, pour un loyer mensuel moyen de 350 euros, et d'Adevia, la société d'économie mixte (SEM) qui préside un très grand nombre d'aménagements fonciers du Pas-de-Calais.
M. Chopin a été condamné à trois ans de prison, dont un ferme, à 30 000 euros d'amende et à cinq ans d'inéligibilité. M. Mollet a quant à lui été condamné à quatre ans d'emprisonnement, dont trois ferme, et 5 000 euros d'amende. Les dix-huit autres prévenus ont été condamnés à des peines allant de deux mois de prison avec sursis à un an d'emprisonnement ferme.
Le tribunal a par ailleurs rejeté l'exception de nullité soulevée par Me Terquem, qui estimait que des "aspects" du dossier avaient été "masqués" volontairement par le procureur, dont les accusations de financement occulte de la fédération PS du Pas-de-Calais formulées par son client, et avait demandé l'annulation de l'ordonnance de renvoi.
Selon Gérard Dalongeville, l'argent de la commune d'Hénin-Beaumont avait été détourné par son ancien adjoint, Claude Chopin, au profit du Parti socialiste, mais il n'en a pas apporté la preuve lors du procès, qui s'est tenu du 27 mai au 14 juin. Il avait réclamé, sans succès, que le président François Hollande vienne témoigner à la barre, estimant que l'ex-secrétaire du PS ne pouvait pas "ne pas savoir".
L'ouverture d'une information judiciaire contre X le 28 juin par le parquet de Lille sur des faits de corruption présumée au sein de la fédération est "bien la preuve que M. Dalongeville avait raison", avait déclaré à l'AFP son avocat, Me Terquem, s'attendant à la "relaxe" de son client. Élu maire (divers gauche) en 2001, Gérard Dalongeville avait été mis en examen en avril 2009, puis révoqué en Conseil des ministres et exclu du Parti socialiste, qui l'avait réintégré après sa réélection face à Marine Le Pen (FN).
M. Dalongeville était soupçonné d'avoir mis en place avec Claude Chopin, son ancien premier adjoint chargé des finances, et l'homme d'affaires Guy Mollet, un système de fausses factures entre 2006 et avril 2009, au bénéfice de sociétés qui n'ont jamais honoré les prestations correspondantes, à hauteur de 4 millions d'euros.
Il s'agit de la Soginorpa, premier bailleur "social" de la région, avec 62 000 anciens logements de mineurs, pour un loyer mensuel moyen de 350 euros, et d'Adevia, la société d'économie mixte (SEM) qui préside un très grand nombre d'aménagements fonciers du Pas-de-Calais.
M. Chopin a été condamné à trois ans de prison, dont un ferme, à 30 000 euros d'amende et à cinq ans d'inéligibilité. M. Mollet a quant à lui été condamné à quatre ans d'emprisonnement, dont trois ferme, et 5 000 euros d'amende. Les dix-huit autres prévenus ont été condamnés à des peines allant de deux mois de prison avec sursis à un an d'emprisonnement ferme.
Le tribunal a par ailleurs rejeté l'exception de nullité soulevée par Me Terquem, qui estimait que des "aspects" du dossier avaient été "masqués" volontairement par le procureur, dont les accusations de financement occulte de la fédération PS du Pas-de-Calais formulées par son client, et avait demandé l'annulation de l'ordonnance de renvoi.
Selon Gérard Dalongeville, l'argent de la commune d'Hénin-Beaumont avait été détourné par son ancien adjoint, Claude Chopin, au profit du Parti socialiste, mais il n'en a pas apporté la preuve lors du procès, qui s'est tenu du 27 mai au 14 juin. Il avait réclamé, sans succès, que le président François Hollande vienne témoigner à la barre, estimant que l'ex-secrétaire du PS ne pouvait pas "ne pas savoir".
L'ouverture d'une information judiciaire contre X le 28 juin par le parquet de Lille sur des faits de corruption présumée au sein de la fédération est "bien la preuve que M. Dalongeville avait raison", avait déclaré à l'AFP son avocat, Me Terquem, s'attendant à la "relaxe" de son client. Élu maire (divers gauche) en 2001, Gérard Dalongeville avait été mis en examen en avril 2009, puis révoqué en Conseil des ministres et exclu du Parti socialiste, qui l'avait réintégré après sa réélection face à Marine Le Pen (FN).
