Gouvernement philippin et communistes visent un accord de paix en août 2012
Nicolas Maury
Le gouvernement philippin et la rébellion communiste sont tombés d'accord lundi sur un calendrier de négociations qui pourrait déboucher sur un accord de paix en août 2012, après plus de quatre décennies de conflit
Réunis à Nesbru, près d'Oslo, pour leurs premiers pourparlers de paix officiels depuis 2004, des représentants de Manille et du Front démocratique national (NDF), vitrine politique du Parti communiste philippin (CPP), se sont donné 18 mois pour aplanir leurs divergences.
"Ce n'est pas une date gravée dans le marbre mais nous essaierons de nous y tenir", a déclaré le chef de la délégation gouvernementale, Alexander Padilla, à l'issue de sept journées de discussions dans un hôtel sur les rives du fjord d'Oslo.
Son homologue du NDF, Luis Jalandoni, a expliqué à l'AFP qu'il s'agissait d'une "date-cible"
A Manille, les deux parties ont affirmé dans un communiqué conjoint s'être fixé comme but la signature d'un "accord exhaustif" destiné à mettre fin aux hostilités au mois de juin de l'année prochaine.
"Ce n'est pas une date gravée dans le marbre mais nous essaierons de nous y tenir", a déclaré le chef de la délégation gouvernementale, Alexander Padilla, à l'issue de sept journées de discussions dans un hôtel sur les rives du fjord d'Oslo.
Son homologue du NDF, Luis Jalandoni, a expliqué à l'AFP qu'il s'agissait d'une "date-cible"
A Manille, les deux parties ont affirmé dans un communiqué conjoint s'être fixé comme but la signature d'un "accord exhaustif" destiné à mettre fin aux hostilités au mois de juin de l'année prochaine.
Sous l'égide de la Norvège, les deux parties doivent encore trouver un accord sur les réformes économiques et sociales, puis sur les réformes politiques et constitutionnelles, et enfin sur la cessation des hostilités, chaque chapitre devant durer six mois.
"Nous sommes ce soir sur un terrain incertain, un slalom vers la paix", a estimé M. Padilla. "Ce sera difficile de garder le cap, peut-être plus difficile que tout ce que nous avons fait dans nos vies (...) mais nous avons fait le premier pas".
Au regard de la tâche à accomplir et de la lenteur des progrès, de nombreux observateurs jugent optimiste le calendrier indicatif retenu.
Lundi, les négociations ont failli échouer sur le principe d'une future trêve et les deux parties ont présenté leur déclaration finale avec plusieurs heures de retard.
Les deux parties avaient décrété un cessez-le-feu temporaire pendant la tenue des pourparlers, une trêve que les communistes ont accusé les autorités d'avoir violée.
Les précédentes négociations entre gouvernement et communistes avaient achoppé en 2004 sur la demande des communistes d'être retirés de la liste des organisations terroristes des Etats-Unis et de l'Union européenne.
La rébellion, qui compte quelque 4.700 combattants, lutte depuis 1969 pour l'instauration d'un Etat communiste.
"Nous sommes ce soir sur un terrain incertain, un slalom vers la paix", a estimé M. Padilla. "Ce sera difficile de garder le cap, peut-être plus difficile que tout ce que nous avons fait dans nos vies (...) mais nous avons fait le premier pas".
Au regard de la tâche à accomplir et de la lenteur des progrès, de nombreux observateurs jugent optimiste le calendrier indicatif retenu.
Lundi, les négociations ont failli échouer sur le principe d'une future trêve et les deux parties ont présenté leur déclaration finale avec plusieurs heures de retard.
Les deux parties avaient décrété un cessez-le-feu temporaire pendant la tenue des pourparlers, une trêve que les communistes ont accusé les autorités d'avoir violée.
Les précédentes négociations entre gouvernement et communistes avaient achoppé en 2004 sur la demande des communistes d'être retirés de la liste des organisations terroristes des Etats-Unis et de l'Union européenne.
La rébellion, qui compte quelque 4.700 combattants, lutte depuis 1969 pour l'instauration d'un Etat communiste.
