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"Gran sanblé/patriotes" : Indépendantistes et communistes (PCM) unis pour les élections territoriales en Martinique

Perspective communiste

Le département de la Martinique (et le département de Guyane) dispose désormais d'une seule collectivité territoriale qui fusionne le Conseil général et le Conseil régional. Les élections territoriales se tiendront en décembre 2015

Les 51 conseillers territoriaux seront élus par un scrutin de liste à la proportionnelle. La Martinique constitue une circonscription unique, composée de 4 sections. Chaque liste doit comporter 64 candidats,répartis sur les 4 sections : Nord, Fort-de-France, Centre atlantique et Sud. Ces sections sont les 4 circonscriptions législatives de la Martinique.

Pour la section Nord, chaque liste devra présenter 16 candidats.Pour la section Fort-de-France : 15 candidats.Pour la section Centre atlantique : 17 candidats. Pour la section Sud : 16 candidats. La parité s'applique, un homme, une femme ou l'inverse. Chaque liste est conduite par une tête de liste pour l'ensemble de la Martinique. Mais chacune des listes répartie ses candidats par section.

Unité des indépendantistes et des communistes

Les indépendantistes du MIM (Mouvement Indépendantiste Martiniquais) qui siègent aux côtés des députés communistes à l'Assemblée nationale, CNCP (Conseil National des Comités Populaires), PALIMA (Parti pour la Libération de la Martinique) et les autonomistes du RDM (Rassemblement Démocratique pour la Martinique) et du PCM (Parti Communiste Martiniquais), réunis mardi 27 janvier 2015 ont élaboré un protocole d'accord en vue de la mise en place de la Collectivité Territoriale de Martinique.

Pour les communistes martiniquais cette alliance est le fruit de la décrépitude du système néo-colonial français et de la crise du capitalisme mondial. Maurice Belrose dans un édito du journal communiste Justice, démontre la responsabilité du PPM (Parti progressiste martiniquais) dans cette situation, et notamment celle de "Serge Letchimy, (député et Président du Conseil régional) d'autant que celui-ci a les oreilles du pouvoir socialiste." Selon Maurice Belrose le PPM, tout en se proclamant autonomiste (comme le PCM), avait mené en 2010 une active campagne contre l'autonomie, s'alliant honteusement à la droite, parlant de “chat an sak” et brandissant la menace de perdre les acquis sociaux en cas d'autonomie.

Maurice Belrose expliquant que "les communistes sont prêts à assumer leur part dans cet effort de redressement, aux côtés des patriotes et des véritables autonomistes, qu'ils exhortent à se rassembler pour être plus forts et plus convaincants."


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