Grans (Suite) On en parle aussi dans la presse nationale
Perspective communiste
"La gauche a les nerfs à Grans"
Élection . Réélu au premier tour, le maire sortant (PRG) de Grans (Bouches-du-Rhône) doit désormais faire avec la dissidence d’une partie de la gauche municipale.
Il faut dire que, depuis lors, les motifs de désaccords se sont multipliés. Premier clash, en 2001 : le maire refuse d’engager les travaux d’aménagement qui permettraient à un enfant handicapé de poursuivre sa scolarité dans l’école primaire du village. Raison invoquée : les travaux coûteraient trop cher, ils ne relèveraient pas de la compétence de la commune. « Ce sont des dépenses qui incombent à l’État. Je n’ai pas refusé d’inscrire cet enfant, d’ailleurs cette inscription ne relève pas de ma compétence, mais de celle de l’éducation nationale (les inscriptions d’enfants doivent être enregistrées à la mairie - NDLR), se défend aujourd’hui l’édile, ancien député. C’était à l’État, pas à la commune, de financer la présence d’une assistante pour s’occuper de cet enfant. » Faux, rétorque Éric Cameler : « L’entretien et l’aménagement des locaux d’une école primaire reviennent à la municipalité, même si elle peut solliciter, dans ce cas précis, des aides. »
En 2003, nouvelle querelle, qui touche une fois de plus au domaine de compétence de l’adjoint communiste. « Yves Vidal a envoyé la police municipale remettre à des élèves, dans l’enceinte de l’école, des factures impayées de cantine, raconte Éric Cameler. Les enfants ont été menacés, à défaut de paiement, d’être exclus de la restauration scolaire. » L’affaire fait grand bruit, la presse locale s’en empare, des équipes de TF1 et du service public y consacrent des reportages. « J’ai simplement fait porter une lettre recommandée non retirée par les parents, à la sortie de l’école », se défend le maire, ajoutant : « Il faut dire que certains d’entre eux sont connus pour faire péter leur RMI au bar. Ceux qui règlent leurs factures en temps et en heure en ont marre de payer pour ceux qui ne font même pas l’effort de faire des dossiers d’aide sociale. » Ambiance...
La suite de cet article de Rosa Moussaoui, ici
De quoi faire trembler Vidal...