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Grans (Suite) On en parle aussi dans la presse nationale

Perspective communiste

"La gauche a les nerfs à Grans"
Élection . Réélu au premier tour, le maire sortant (PRG) de Grans (Bouches-du-Rhône) doit désormais faire avec la dissidence d’une partie de la gauche municipale.

Grans (Suite) On en parle aussi dans la presse nationale
Après vingt ans de règne sans partage sur le village de Grans, le résultat de l’élection municipale partielle du 23 juillet a dû faire à Yves Vidal l’effet d’une douche froide. Si la liste que conduisait le maire sortant (PRG) de cette bourgade de 3 700 habitants des Bouches-du-Rhône, à quelques encablures de Salon-de-Provence, a été élue au premier tour avec 55,1 % des voix, c’est de peu : 91 voix sur 2 050 votants. Face à elle : une liste d’opposition de gauche, Démocratie gransoise, conduite par l’ex-adjoint (PCF) aux affaires scolaires, Éric Cameler, un facteur de quarante-cinq ans, auquel Yves Vidal a retiré en 2004 sa délégation, ainsi qu’aux autres élus communistes, trop indépendants et trop critiques à son goût. Une première dans ce village, où la liste d’union de la gauche conduite par Yves Vidal en 2001 était seule en lice.

Il faut dire que, depuis lors, les motifs de désaccords se sont multipliés. Premier clash, en 2001 : le maire refuse d’engager les travaux d’aménagement qui permettraient à un enfant handicapé de poursuivre sa scolarité dans l’école primaire du village. Raison invoquée : les travaux coûteraient trop cher, ils ne relèveraient pas de la compétence de la commune. « Ce sont des dépenses qui incombent à l’État. Je n’ai pas refusé d’inscrire cet enfant, d’ailleurs cette inscription ne relève pas de ma compétence, mais de celle de l’éducation nationale (les inscriptions d’enfants doivent être enregistrées à la mairie - NDLR), se défend aujourd’hui l’édile, ancien député. C’était à l’État, pas à la commune, de financer la présence d’une assistante pour s’occuper de cet enfant. » Faux, rétorque Éric Cameler : « L’entretien et l’aménagement des locaux d’une école primaire reviennent à la municipalité, même si elle peut solliciter, dans ce cas précis, des aides. »

En 2003, nouvelle querelle, qui touche une fois de plus au domaine de compétence de l’adjoint communiste. « Yves Vidal a envoyé la police municipale remettre à des élèves, dans l’enceinte de l’école, des factures impayées de cantine, raconte Éric Cameler. Les enfants ont été menacés, à défaut de paiement, d’être exclus de la restauration scolaire. » L’affaire fait grand bruit, la presse locale s’en empare, des équipes de TF1 et du service public y consacrent des reportages. « J’ai simplement fait porter une lettre recommandée non retirée par les parents, à la sortie de l’école », se défend le maire, ajoutant : « Il faut dire que certains d’entre eux sont connus pour faire péter leur RMI au bar. Ceux qui règlent leurs factures en temps et en heure en ont marre de payer pour ceux qui ne font même pas l’effort de faire des dossiers d’aide sociale. » Ambiance...

La suite de cet article de Rosa Moussaoui, ici

De quoi faire trembler Vidal...


Commentaires (2)
1. Gilles Hedbaut le 03/08/2006 16:01
Bonjour Nicolas,
Toute dictature aura un jour la claque de sa vie elle s'appelera: DEMOCRATIE. Un pouvoir sans partage ne peut durer indéfiniment, petit à petit Eric Cameler fera son chemin dans une équipe motivé pour l'intérêt général, se sera le renouveau de Grans. Sur ce sujet, mon mail ne s'adresse pas qu'à cette commune, en effet il y a d'autres ville qui subissent ce genre de gestion et qui tôt ou tard tomberons dans l'escarcelle du droit.
Bonne journée,
Gilles.
2. Nico le 03/08/2006 16:06
Je dois reconnaitre qu'Eric a grans a fait un travail merveilleux de proximité et de partage.
Sa motivation repose dans la participation maximale de la population a décider des choix de la ville.
et a l'image de ses convictions, il a réaliser une liste d'union populaire ouverte pour relancer la démocratie sur grans,en chassant le potentat vidal, qui doit se faire du soucis pour 2008
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