Grèce : Le Parti Communiste et l'abstention sont les grands vainqueurs des élections régionales-locales
Perspective communiste
Le PASOK (social-démocrate) du premier ministre grec Papandreou peine a recueillir 34% des voix, la ND (droite) approche difficilement des 31,5%. Les principaux vainqueurs du scrutins sont l'abstention qui avoisine les 40% et le Parti Communiste Grec qui rassemble près de 12% des voix
Cette élection était test pour Papandreou, en effet elles devaient mesurer le niveau de popularité des "réformes" menée face à la crise du capitalisme. Le PASOK, même en tête dans 7 régions sur 13 perd plus d'un millions de voix par rapport aux dernières élections (43,9% aux législatives). Pour son rival de droite, la situation n'est pas meilleurs, il perd 600.000 voix et se retrouve loin derrière les sociaux-démocrates. L'extrême droite (LAOS) ne perce pas, les résultats ont déjà provoquer des remous dans le groupe parlementaire (seul score important : 6,5% dans l'Attique).
La force politique qui remporte un succès lors de ces élections est le Parti Communiste qui recueille 12% des suffrages, il se place en arbitre dans de nombreuses localités. C'est le seul parti a progresser en voix depuis les législatives de 2009 (7,5%). La secrétaire générale du KKE a explicitement appelé ses électeurs a sanctionner le PASOK et la ND et a amplifier la réaction aux mauvais coups du PASOK. Concernant les nombreux abstentionnistes, A. Papariga les a appelé a la mobilisation pour transformer leur colère en puissant mouvement social.
La force politique qui remporte un succès lors de ces élections est le Parti Communiste qui recueille 12% des suffrages, il se place en arbitre dans de nombreuses localités. C'est le seul parti a progresser en voix depuis les législatives de 2009 (7,5%). La secrétaire générale du KKE a explicitement appelé ses électeurs a sanctionner le PASOK et la ND et a amplifier la réaction aux mauvais coups du PASOK. Concernant les nombreux abstentionnistes, A. Papariga les a appelé a la mobilisation pour transformer leur colère en puissant mouvement social.
Mme Papariga a relevé que le KKE avait donne un ton politique durant toute la campagne et a appelé au second tour a dénoncer les deux grands partis - ND et PASOK - pour leurs politiques et le Memorandum.
Commentant les déclarations du premier ministre, la SG du KKE a déclaré, que soit il ne pouvait pas, soit il ne voulait pas comprendre les résultats du scrutin, qui condamnaient le PASOK et en même temps renforçaient la ND, alors qu'a propos de l'abstention, elle a demandé a ces électeurs de réfléchir une nouvelle fois à leur choix et à transformer leur colère en une position dynamique dans le parti.
C'est dans l'Attique que la percée du KKE est significative, cette région représente plus de 20% de l'électorat grec, et dans cette région le candidat communiste tête de liste du « Rassemblement démocratique », Anastasios Pafilis obtiendrait 14,14% des voix (23,8% pour le PASOK et 20,3% pour ND).
Pour les municipales, sur les 325 mairies en jeu, l'opposition de droite de la Nouvelle-Démocratie s'est maintenue sans surprise en tête dans les deux grandes villes d'Athènes et Salonique, mais avec une possibilité de renversement au second tour.
Le PASOK a conservé son avance dans les autres principaux centres urbains du Pirée et de Patras, et remporte la mairie d'Héraklion, chef lieu de la Crète.