Grèce : violente attaque de l’Aube dorée contre des militants communistes
Perspective communiste
Jeudi 12 septembre, entre 30 et 50 membres du mouvement néo-nazi Aube dorée ont attaqué à coups de barres de fer une vingtaine de militants communistes qui collaient des affiches dans un quartier du Pirée. Neuf personnes ont été blessées
Selon la police grecque, entre 30 et 50 membres du mouvement Aube dorée, armés de barres de fer, ont attaqué une vingtaine de militants du Parti communiste grec (KKE) et des Jeunesses communistes (KNE) jeudi 12 septembre, dans le quartier de Perama, au Pirée. L’agression s’est produite peu avant minuit, alors que les communistes collaient des affiches pour un festival. Neuf personnes ont été blessées et transférées à l’hôpital.
Une enquête préliminaire a été ouverte par les services de sécurité grecs. Dans un communiqué, le Parti communiste du Pirée dénonce une attaque « lâche et meurtrière » contre ses militants qui collaient des affiches pour le 39e festival des Jeunesses communistes.
Selon ce communiqué, « pendant que des membres du parti collaient des affiches, 50 fascistes d’Aube dorée les ont attaqués avec des bâtons cloutés. L’attaque était meurtrière, ils frappaient pour tuer. Neuf personnes ont dû être conduites à l’hôpital, dont Sotiris Poulikogiannis, le président du syndicat des ouvriers de la métallurgie. Mais ni les communistes, ni le peuple ne sont effrayés. Nous avons connu des décennies de répressions féroces. Nous ne serons pas terrorisés par un tas de voyous ». Les branches locales du KKE et du KNE se sont réunies vendredi place des Héros, à Perama, pour répondre à cette attaque.
Cette agression a été condamnée par tous les partis politiques grecs, sauf la formation conservatrice Nouvelle démocratie, à la tête de la coalition gouvernementale.
Une enquête préliminaire a été ouverte par les services de sécurité grecs. Dans un communiqué, le Parti communiste du Pirée dénonce une attaque « lâche et meurtrière » contre ses militants qui collaient des affiches pour le 39e festival des Jeunesses communistes.
Selon ce communiqué, « pendant que des membres du parti collaient des affiches, 50 fascistes d’Aube dorée les ont attaqués avec des bâtons cloutés. L’attaque était meurtrière, ils frappaient pour tuer. Neuf personnes ont dû être conduites à l’hôpital, dont Sotiris Poulikogiannis, le président du syndicat des ouvriers de la métallurgie. Mais ni les communistes, ni le peuple ne sont effrayés. Nous avons connu des décennies de répressions féroces. Nous ne serons pas terrorisés par un tas de voyous ». Les branches locales du KKE et du KNE se sont réunies vendredi place des Héros, à Perama, pour répondre à cette attaque.
Cette agression a été condamnée par tous les partis politiques grecs, sauf la formation conservatrice Nouvelle démocratie, à la tête de la coalition gouvernementale.
