Grève à Grenoble : "La majorité municipale (EELV-PG) assume la dégradation du service public"
Perspective communiste
C'est la mauvaise nouvelle de la rentrée pour les parents d'élèves de Grenoble: ce mardi 1er septembre, les enfants seront privés de cantine! En cause, une grève des ATSEM, les agents d'entretien et animateurs du périscolaire. Un mouvement soutenu par cinq syndicats. C'est dire qu'il y a malaise
"La majorité municipale assume la dégradation du service public", le titre du tract de l'intersyndicale donne le ton! "Si on a choisi le jour de la rentrée pour se faire entendre, c'est bien qu'on en a gros sur la patate!", lance une agent d'entretien, "on n'est pas respectés!".
Ce qui ne passe pas, c'est avant tout une promesse non tenue. "On nous avait promis une ATSEM par classe, il manque aujourd'hui 18 postes. On parle aussi d'une baisse du taux de remplacement, ce qui fait imaginer le pire quant au ménage quotidien des locaux", commente une potentielle gréviste.
Les organisation syndicales vont plus loin en pensant "aux agents précaires renvoyés au chômage", puisqu'ils assureront moins de remplacements. "On ne peut accepter de voir se dégrader le service public en s'appuyant sur le seul argument comptable", dit encore le communiqué.
Un rassemblement est prévu ce mardi matin devant l'Hôtel de Ville.
Le maire, Eric Piolle, promet pourtant de poursuivre le recrutement d'ATSEM (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles) afin d'atteindre un agent par classe. "On continue à augmenter le nombre d'ATSEM par classe (...) Ils aimeraient qu'on aille plus vite mais je crois que notre vitesse d'exécution est la bonne", explique le maire.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/isere/grenoble/pourquoi-les-agents-de-cantine-de-grenoble-sont-en-greve-796295.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook
Ce qui ne passe pas, c'est avant tout une promesse non tenue. "On nous avait promis une ATSEM par classe, il manque aujourd'hui 18 postes. On parle aussi d'une baisse du taux de remplacement, ce qui fait imaginer le pire quant au ménage quotidien des locaux", commente une potentielle gréviste.
Les organisation syndicales vont plus loin en pensant "aux agents précaires renvoyés au chômage", puisqu'ils assureront moins de remplacements. "On ne peut accepter de voir se dégrader le service public en s'appuyant sur le seul argument comptable", dit encore le communiqué.
Un rassemblement est prévu ce mardi matin devant l'Hôtel de Ville.
Le maire, Eric Piolle, promet pourtant de poursuivre le recrutement d'ATSEM (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles) afin d'atteindre un agent par classe. "On continue à augmenter le nombre d'ATSEM par classe (...) Ils aimeraient qu'on aille plus vite mais je crois que notre vitesse d'exécution est la bonne", explique le maire.
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