Perspective Com
Grève générale au Sri Lanka

Perspective communiste

Des milliers de travailleurs-travailleuses se sont joints à une grève générale au Sri Lanka cette semaine pour faire pression sur le président afin qu'il démissionne pour avoir conduit le pays dans sa pire crise économique depuis son indépendance de la Grande-Bretagne en 1948.

Article et traduction Nico Maury

Des milliers de personnes manifestent au Sri Lanka pour exiger la démission du gouvernement Rajapaksa suite à la crise financière de Colombo.

Les quartiers d'affaires de la capitale, Colombo, ont été fermés et les banquiers, enseignants et autres professionnels ont organisé des défilés et rejoint le principal site de protestation en face du bureau du président, où les manifestants se sont rassemblés pendant des semaines.

Les syndicats des secteurs étatiques, de la santé, des ports, de l'électricité, de l'éducation, de la poste et de la banque ont pris part à la manifestation. Jeudi. Les banques non plus ne fonctionnaient pas.

Le dirigeant du syndicat des travailleurs de la santé, Ravi Kumudesh, a déclaré que le gouvernement aurait une semaine pour démissionner et que, dans le cas contraire, la grève se poursuivrait jusqu'à sa démission. Les travailleurs-travailleuses ont rejoint les manifestants à Colombo jeudi soir. Cela fait 20 jours que des manifestations ont éclaté ici pour obliger la démission du président. Joseph Stalin, Secrétaire général du CTU (syndicat des enseignants de Ceylan) déclare "Nous demandons au gouvernement d’écouter le message de la grève du 25 avril. S’il ne le fait pas, nous organiserons une grève générale le 28 avril et une fermeture des entreprises le 6 mai."

La grève s’est déroulée dans le cadre des protestations généralisées depuis des semaines. Les mobilisations massives sont la conséquence de la hausse vertigineuse des prix des aliments, des médicaments, du carburant, et aux pénuries quotidiennes d'électricité.

Les mobilisations sont soutenues par les communistes du Janatha Vimukthi Peramuna (JVP) et le Samagi Jana Balavegaya (SJB). Le dirigeant du JVP, Anura Dissanayake, a déclaré que les communistes ne participeront pas à un gouvernement intérimaire dirigé par le Président Gotabaya Rajapaksa.

"Ce gouvernement doit être renversé et puni. Le peuple ne doit pas tolérer la règle familiale qui a complètement déstabilisé le pays, créé le chaos et créé une énorme pénurie alimentaire pour le peuple. Le JVP est prêt à prendre un certain nombre de mesures pour évincer ces dirigeants."


Commentaires (1)
1. th92110@gmail.com le 05/05/2022 19:00
C''''est n''''a pas le president seul qui a conduit de cette pays en faillite. Tous les systeme politic, les politiciens, le supremacy buddhismes et les population singalaise qui ont soutenu une politique raciale qui sont responsable de cette crise. Au Sr
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