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Grève générale en Catalogne pour exiger la libération des prisonniers politiques

Perspective communiste

La Catalogne connait sa deuxième grève générale en un peu plus d'un mois, mais sans le soutien des syndicats majoritaire (CCOO et UGT). Une journée de grève générale qui a bien faillie être interdite par la justice espagnole - article et traduction Nico Maury

Les transports fortement perturbés

Plus de trente routes sont coupées depuis ce matin, dont certaines des artères principales du pays selon le Service de la circulation catalane (SCT). Les axes principaux de Barcelone, Taragone, Sabadell, Girona sont coupés et des manifestants occupent les routes. Dans d’autres endroits des barrages filtrants ont été établis à la demande des Mossos d'Esquadra.

Les lignes ferroviaires sont fortement perturbées selon la Renfe (SNCF espagnol). Les liaisons depuis Barcelone et Girona sont coupées. Les transports en commun de Barcelone sont moins impactés.

Les agriculteurs de Catalogne sont aussi appelés à la grève et à l'occupation des rues.

Un front syndical divisé

Cette fois les CCOO et l'UGT n'ont pas appelé à la grève générale comme le 3 octobre, mais ils ont appelés les travailleurs à s'entendre avec les employeurs pour banaliser la journée. Cependant, la grande majorité des organisations membres de la "Crida per la democratia" ont appelé à soutenir la grève déclenchée par l'intersindical-CSC (membre de la Fédération Syndicale Mondiale).

L'appel de l'Intersyndical-CSC vise essentiellement des questions liées aux conditions de travail, mais la mobilisation a été élargie aux revendications démocratiques et politiques. De nombreuses organisations syndicales (plus minoritaires) soutiennent également cette plate-forme comme la CGT, le syndicat COS.


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