Gros flop du PS hier à la Mutualité pour "défendre la République"
Perspective communiste
Hier au soir mercredi 27 novembre, le Parti socialiste tenait un meeting salle de Mutualité à Paris pour « défendre la République contre les extrémismes »
L'Affiche était belle, des ministres, des pontes du PS, Manuel Valls, le repris de justice Harlèm Désir, et pourtant la "gôche" peine a rassembler. La désillusion est totale pour ceux qui avaient vu en Hollande la possibilité de rompre avec les politiques autoritaires et austéritaires de la droite.
La "gôche" socialiste seule au monde et coupée du reste du pays
Après les propos de Valls sur les Roms, les lois contre les travailleurs (ANI, retraites), contre les étudiants (Loi Fioraso), contre les jeunes, les femmes, après les cadeaux aux plus riches (abandon de la tranche d'impôt à 75%, les 20 milliards de CICE, le PLFSS 2014...), il ne faut pas s'étonner que le PS fasse un flop. Il a rassemblé quelques centaines de militants pour tenter de sauver l'image entachée du PS. Les licenciements se multiplient, le chômage grimpe jour après jour, les impôts pour les plus démunies ont augmenter (1,6 millions de nouveaux contribuables) et la hausse de la TVA prévue pour janvier 2014 ne va pas arranger les choses, et le PS vit dans son monde, dans sa bulle.
Pour être restés longtemps dans l'opposition, les socialistes en savent quelque chose, eux qui ne sont jamais aussi à l'aise que sur une estrade à dénoncer les ravages du pouvoir en place. Le problème, c'est que le pouvoir en place, c'est eux. Et qu'en dépit de leurs nombreux reproches à l'encontre de François Hollande, ils ne vont tout de même pas organiser un meeting contre la politique du chef de l'État.
La "gôche" socialiste seule au monde et coupée du reste du pays
Après les propos de Valls sur les Roms, les lois contre les travailleurs (ANI, retraites), contre les étudiants (Loi Fioraso), contre les jeunes, les femmes, après les cadeaux aux plus riches (abandon de la tranche d'impôt à 75%, les 20 milliards de CICE, le PLFSS 2014...), il ne faut pas s'étonner que le PS fasse un flop. Il a rassemblé quelques centaines de militants pour tenter de sauver l'image entachée du PS. Les licenciements se multiplient, le chômage grimpe jour après jour, les impôts pour les plus démunies ont augmenter (1,6 millions de nouveaux contribuables) et la hausse de la TVA prévue pour janvier 2014 ne va pas arranger les choses, et le PS vit dans son monde, dans sa bulle.
Pour être restés longtemps dans l'opposition, les socialistes en savent quelque chose, eux qui ne sont jamais aussi à l'aise que sur une estrade à dénoncer les ravages du pouvoir en place. Le problème, c'est que le pouvoir en place, c'est eux. Et qu'en dépit de leurs nombreux reproches à l'encontre de François Hollande, ils ne vont tout de même pas organiser un meeting contre la politique du chef de l'État.
Christiane Taubira, la seule personne dans ce gouvernement en qui j'ai un respect ABSOLU !
Alors le but de ce meeting était de faire bloc autour de la Garde des sceaux, Christiane Taubira, après les attaques racistes qu'elle a subit. Les socialistes se sont réunis en meeting à la Mutualité, à Paris, pour défendre «les valeurs de la République» sans échapper aux travers des discours incantatoires.
Elle était l'invitée d'honneur de cette rencontre. Très applaudie à son arrivée, car très populaire car elle est la seule a avoir un bilan progressiste dans ce gouvernement à la solde du patronat. Très appréciée des militants socialistes, qui lui ont fait encore mercredi soir un accueil triomphal, Christiane Taubira a fustigé les « racistes, antisémites et xénophobes », préférant toutefois livrer un plaidoyer passionné en faveur de la République et de son école notamment.
« Ils commencent par vilipender les apparences, ils commencent ainsi par la différence qu'ils voient et ils finissent par celle qu'ils imaginent. Et ils mettent tout le monde et chacun en danger », a lancé cependant la ministre à l'adresse de ceux qui l'ont attaquée.
Christiane Taubira a été victime récemment de dérapages à caractère raciste, qui ont suscité une vaste vague d'indignation dans la classe politique. Minute l'avait qualifiée le 12 novembre de « maligne comme un singe ».
Une salle pas très très pleine
Plusieurs représentants des formations de la majorité ont aussi pris la parole tour à tour, comme le président du Parti des radicaux de gauche, Jean-Michel-Baylet et celui du Mouvement unitaire progressiste, Robert Hue. Le sénateur d'Europe écologie-Les Verts, Jean-Vincent Placé, est également intervenu, prônant un « nouvel humanisme cosmopolite ».
Depuis août, les socialistes battent le rappel pour tenter de sauver se qui peut être encore sauver pour les municipales et les européennes. Avec Bob Hue dans les parages, on peut dire, ça sent la fin !
Vue depuis le balcon
