Hémorragie chez les socialistes espagnols (PSOE) après le soutien à Rajoy
Perspective communiste
Le renversement de Pedro Sanchez par les barons du Parti Socialiste (PSOE) a entraîné une perte massive de militants. Le nouveau Comité fédéral ne parvient pas à convaincre les socialistes - article et traduction Nico Maury
Le renversement de Pedro Sanchez aura eu 2 conséquences au sein du PSOE :
- La perte de 20.000 adhérents sur les 190.000 revendiqués. Il se dit que que le Comité fédéral ralenti les demandes de radiations pour "limiter" le départ des adhérents du PSOE comme le révèle El Diaro. La majorité de ces militants refusaient la stratégie de la direction du PSOE d'appuyer la constitution d'un gouvernement conservateur de Mariano Rajoy.
- La division du PSOE. C'est une première, la discipline parlementaire des députés socialistes a volé en éclat ces derniers jours. Le Comité fédéral, par la voix de Javier Fernández, avait demandé que les députés s'abstiennent pour laisser Rajoy constituer son gouvernement, hors se fut une cacophonie : 68 abstentions, les 7 députés socialistes catalans (PSC) se sont opposés aux côtés des progressistes d'Unidos Podemos, des indépendantistes catalans (ERC, CDC) et basques (PNV et EH Bildu).
- La perte de 20.000 adhérents sur les 190.000 revendiqués. Il se dit que que le Comité fédéral ralenti les demandes de radiations pour "limiter" le départ des adhérents du PSOE comme le révèle El Diaro. La majorité de ces militants refusaient la stratégie de la direction du PSOE d'appuyer la constitution d'un gouvernement conservateur de Mariano Rajoy.
- La division du PSOE. C'est une première, la discipline parlementaire des députés socialistes a volé en éclat ces derniers jours. Le Comité fédéral, par la voix de Javier Fernández, avait demandé que les députés s'abstiennent pour laisser Rajoy constituer son gouvernement, hors se fut une cacophonie : 68 abstentions, les 7 députés socialistes catalans (PSC) se sont opposés aux côtés des progressistes d'Unidos Podemos, des indépendantistes catalans (ERC, CDC) et basques (PNV et EH Bildu).