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Hénin-Beaumont. Un an de gestion frontiste : les masques tombent ! (PCF)

Perspective communiste

David Noël, secrétaire de la section d’Hénin-Beaumont du PCF, conseiller municipal PCF d’Hénin-Beaumont

Dressant le bilan de sa première année de mandat, le maire d’extrême droite d’Hénin-Beaumont se gargarise de sa prétendue bonne gestion et affirme à qui veut l’entendre que la commune d’Hénin-Beaumont n’est pas le « laboratoire » du Front national.

La réalité est toute autre.

Dans sa communication, Steeve Briois applique à la lettre l’adage de Clémenceau : « En politique, on succède toujours à des incompétents et on est remplacé par des imposteurs… ». Depuis un an, Steeve Briois dresse le procès en incompétence de la majorité précédente alors même qu’il n’a pu poursuivre la baisse des impôts entamée par la majorité sortante que grâce à la bonne gestion de l’équipe d’Eugène Binaisse entre 2009 et 2014. Toutes les festivités (carnaval, Hénin-plage…) qui permettent à M. Briois d’affirmer que « la ville avance » avaient été mises en place par l’équipe de M. Binaisse.

S’il y a une rupture, c’est en matière de communication qu’il faut la chercher. Nommant un conseiller municipal frontiste comme directeur de la communication, Steeve Briois a véritablement privatisé la communication municipale et le magazine municipal pourrait concourir pour le célébrissime concours « ma binette partout » du Canard Enchaîné…

Pour ce qui est du respect de l’opposition, on repassera… Steeve Briois se montre goguenard et méprisant à longueur de conseil municipal, singeant et interrompant systématiquement les élus d’opposition. Les plaintes qu’il a déposées auprès du tribunal pour de soi-disant irrégularités sous la gouvernance de l’ancien maire laissent la police plutôt sceptique et ne relèvent que de l’intimidation politique vis-à-vis de l’opposition.

Le vrai bilan de M. Briois, c’est d’abord l’expulsion de la Ligue des Droits de l’Homme de son local pour cause de militantisme antiraciste, c’est un arrêté anti-mendicité mal fondé et discriminatoire visant les roms du centre-ville, heureusement annulé par la justice administrative, c’est le refus d’inviter le PCF aux commémorations patriotiques parce que le PCF honore les résistants anti-nazis fusillés durant la Seconde Guerre mondiale, c’est une lettre d’intimidation menaçant le secrétaire du syndicat Force Ouvrière de « révélations » et lui signifiant que le dialogue avec lui est rompu, c’est un mail pro-Algérie Française et pro OAS adressé à la FNACA ou encore des pressions auprès des fédérations du Souvenir Français ou du Secours Populaire pour rappeler à l’ordre leurs responsables locaux jugés trop critiques.

Tous ces exemples illustrent le caractère profondément idéologique et réactionnaire de la gestion frontiste d’Hénin-Beaumont, que le PCF est déterminé à combattre avec les autres forces de l’opposition républicaine.


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