Honte : Une longue grève des ouvriers de la sidérurgie jugée illégale en Grèce
Perspective communiste
Le tribunal a jugé que les grévistes d'Hellenic Halyvourgia n'avaient pas respecté la procédure adéquate
Un tribunal d’Athènes a déclaré «illégale» la grève des ouvriers du groupe Hellenic Halyvourgia, la plus longue grève anti-rigueur dans le pays, entamée il y a neuf mois, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Soutenue pendant toute cette période notamment par le Parti communiste grec (KKE), cette grève a été déclarée «illégale» par le tribunal de première instance, au motif que la décision prise par l’assemblée générale de l’union des ouvriers n’avait pas «suivi la procédure adéquate». Selon le tribunal, «il n’y a pas eu de vrai vote, selon les réglementations prévues». Les ouvriers doivent donc organiser un nouveau vote sur la poursuite de la grève, selon la même source.
Le Front de la lutte des travailleurs (PAME) a dénoncé cette décision de la justice, «qui vise à protéger l’employeur (...) qui a déjà licencié des dizaines de grévistes durant la grève et veut réduire les salaires».
L’un des principaux acteurs de la sidérurgie grecque, Hellenic Halyvourgia, est situé à Aspropyrgos, à 50 km d’Athènes, où le PAME et le KKE organisaient depuis novembre des repas collectifs et plusieurs manifestations pour soutenir les familles des employés.
Dans le cadre du plan d’austérité stricte, imposé au pays depuis 2010, année du déclenchement de la crise de la dette, les salaires dans le public et le privé en Grèce ont subi des baisses considérables au prix d’importantes manifestations, souvent violentes.
Lors des dernières élections législatives du 6 mai, qui n’ont débouché sur aucun gouvernement, les électeurs grecs ont sanctionné la droite et les socialistes qui ont voté pour la dérégulation du marché de travail et la suppression des conventions collectives, tandis que les partis de gauche sont montés en puissance. Le pays doit retourner aux urnes le 17 juin pour de nouvelles législatives.
Soutenue pendant toute cette période notamment par le Parti communiste grec (KKE), cette grève a été déclarée «illégale» par le tribunal de première instance, au motif que la décision prise par l’assemblée générale de l’union des ouvriers n’avait pas «suivi la procédure adéquate». Selon le tribunal, «il n’y a pas eu de vrai vote, selon les réglementations prévues». Les ouvriers doivent donc organiser un nouveau vote sur la poursuite de la grève, selon la même source.
Le Front de la lutte des travailleurs (PAME) a dénoncé cette décision de la justice, «qui vise à protéger l’employeur (...) qui a déjà licencié des dizaines de grévistes durant la grève et veut réduire les salaires».
L’un des principaux acteurs de la sidérurgie grecque, Hellenic Halyvourgia, est situé à Aspropyrgos, à 50 km d’Athènes, où le PAME et le KKE organisaient depuis novembre des repas collectifs et plusieurs manifestations pour soutenir les familles des employés.
Dans le cadre du plan d’austérité stricte, imposé au pays depuis 2010, année du déclenchement de la crise de la dette, les salaires dans le public et le privé en Grèce ont subi des baisses considérables au prix d’importantes manifestations, souvent violentes.
Lors des dernières élections législatives du 6 mai, qui n’ont débouché sur aucun gouvernement, les électeurs grecs ont sanctionné la droite et les socialistes qui ont voté pour la dérégulation du marché de travail et la suppression des conventions collectives, tandis que les partis de gauche sont montés en puissance. Le pays doit retourner aux urnes le 17 juin pour de nouvelles législatives.