Hugo Pompougnac, nouveau secrétaire national de l'UEC
Perspective communiste
Lors de l'Assemblée nationale des animateurs du MJCF qui s'est déroulé ce week-end à Paris, nous avons renouvelé notre collectif national ainsi que notre coordination nationale
Marion Guenot, Secrétaire nationale depuis le printemps 2010 a rendu son mandat. Durant ces deux années et demi de mandat, Marion Guenot s'est attelée avec succès à renforcer notre organisation. Désormais forte de 3 000 adhérents, présente dans des dizaines de villes ; nous tenons à saluer Marion pour son action.
Lors de la rentrée 2010, nous avons mobilisé les étudiants contre la réforme des retraites avec des manifestations et de cortèges étudiants importants. Sous son impulsion, nous avons relancé une activité historique de notre organisation : la semaine de la pensée marxiste. Il s'agit de cycles de conférences, de débats avec des universitaires communistes et progressistes qui ont réuni près de 4 000 étudiants pour l'édition 2012.
Pendant ces deux années et demi, l'UEC a mené campagne pour la nationalisation du logement étudiant. En effet, il s'agit aujourd'hui du premier poste de dépense pour nous. Et l'asphyxie budgétaire que subissent les CROUS, le fait que seuls 7% des étudiants soient logés en cité U publiques, c'était une aubaine pour les bailleurs privés qui s'enrichissent sur notre dos et accentuent notre précarité.
Enfin, le mandat de Marion Guenot a été marqué par les campagnes présidentielles et législatives du printemps 2012. En militant aux côtés du Front de Gauche, nous avons appelé les étudiants à voter pour Jean-Luc Mélenchon, à élire le maximum de députés communistes et du Front de Gauche lors des législatives. Cette période nous a permis de mener une bataille idéologique à l'université face au battage médiatique, mais aussi de nous renforcer.
C'est ainsi Hugo Pompougnac, étudiant à l'Université Paris 7 Denis Diderot, qui la remplace. Son élection a lieu dans un contexte de précarité massive des étudiants. Logements trop chers, santé dégradée, le constat est alarmant. Obligés de trouver un travail pour financer nos études, nous sommes l'armée de réserve du salariat précaire. C'est pour cela que nous avons lancé à la rentrée notre campagne « Plus question de galérer, on va battre le pavé ! »: nous voulons obtenir le droit de nous loger, de nous déplacer, de nous soigner, avoir les moyens d'étudier dans de bonnes conditions. C'est un statut du jeune travailleur en formation que nous voulons. Déjà les premières mobilisations voient le jour comme à Rennes, Bordeaux, Paris 8, mais aussi à Clermont-Ferrand où les étudiants ont gagné l'arrêt d'un projet de fermeture d'un restaurant universitaire.
Lors de la rentrée 2010, nous avons mobilisé les étudiants contre la réforme des retraites avec des manifestations et de cortèges étudiants importants. Sous son impulsion, nous avons relancé une activité historique de notre organisation : la semaine de la pensée marxiste. Il s'agit de cycles de conférences, de débats avec des universitaires communistes et progressistes qui ont réuni près de 4 000 étudiants pour l'édition 2012.
Pendant ces deux années et demi, l'UEC a mené campagne pour la nationalisation du logement étudiant. En effet, il s'agit aujourd'hui du premier poste de dépense pour nous. Et l'asphyxie budgétaire que subissent les CROUS, le fait que seuls 7% des étudiants soient logés en cité U publiques, c'était une aubaine pour les bailleurs privés qui s'enrichissent sur notre dos et accentuent notre précarité.
Enfin, le mandat de Marion Guenot a été marqué par les campagnes présidentielles et législatives du printemps 2012. En militant aux côtés du Front de Gauche, nous avons appelé les étudiants à voter pour Jean-Luc Mélenchon, à élire le maximum de députés communistes et du Front de Gauche lors des législatives. Cette période nous a permis de mener une bataille idéologique à l'université face au battage médiatique, mais aussi de nous renforcer.
C'est ainsi Hugo Pompougnac, étudiant à l'Université Paris 7 Denis Diderot, qui la remplace. Son élection a lieu dans un contexte de précarité massive des étudiants. Logements trop chers, santé dégradée, le constat est alarmant. Obligés de trouver un travail pour financer nos études, nous sommes l'armée de réserve du salariat précaire. C'est pour cela que nous avons lancé à la rentrée notre campagne « Plus question de galérer, on va battre le pavé ! »: nous voulons obtenir le droit de nous loger, de nous déplacer, de nous soigner, avoir les moyens d'étudier dans de bonnes conditions. C'est un statut du jeune travailleur en formation que nous voulons. Déjà les premières mobilisations voient le jour comme à Rennes, Bordeaux, Paris 8, mais aussi à Clermont-Ferrand où les étudiants ont gagné l'arrêt d'un projet de fermeture d'un restaurant universitaire.