Huit bateaux font cap vers Gaza
Nicolas Maury
Alors que Netanyahou est attendu jeudi en France, une flottille va tenter de rallier Gaza. Hassane Zerrouky pour l'Humanité
Cinq ONG ont affrété huit bateaux transportant 5 000 tonnes de matériel de construction, des générateurs électriques, du matériel médical, avec à leurs bords plusieurs centaines de personnalités et de parlementaires européens et américains, vont tenter de briser le blocus imposé à Gaza par Israël.
Dénommée « Coalition de la liberté pour Gaza », cette flottille de bateaux, en provenance de Turquie, d’Irlande, de Grèce et de Grande-Bretagne, ralliera Gaza à partir de Chypre. Israël, qui jouit d’une totale impunité internationale, a fait savoir, la semaine dernière, qu’il considérait cette tentative de forcer le blocus de Gaza comme une « provocation et une violation de la loi israélienne ». Du fait de ce blocus, la population de Gaza vit dans des conditions de plus en plus insupportables.
Dénommée « Coalition de la liberté pour Gaza », cette flottille de bateaux, en provenance de Turquie, d’Irlande, de Grèce et de Grande-Bretagne, ralliera Gaza à partir de Chypre. Israël, qui jouit d’une totale impunité internationale, a fait savoir, la semaine dernière, qu’il considérait cette tentative de forcer le blocus de Gaza comme une « provocation et une violation de la loi israélienne ». Du fait de ce blocus, la population de Gaza vit dans des conditions de plus en plus insupportables.
En plus des 1 400 Palestiniens tués lors de l’agression contre Gaza, en décembre 2008 et janvier 2009, où plus de 70 % des infrastructures ont été détruites, les produits alimentaires, les médicaments n’entrent qu’au compte-gouttes dans ce territoire. Les Palestiniens sont pratiquement interdits de sortie. Même l’Égypte – on ne le dit pas assez souvent – participe à ce blocus criminel.
C’est dans ce contexte de contestation et de dénonciation de la politique israélienne, qu’arrive, jeudi en France, Benyamin Netanyahou, à la tête d’une délégation pour l’adhésion d’Israël à l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique). De nombreuses organisations politiques et sociales, dont le PCF, les Verts, le NPA, la FSU, SUD, et les mouvements de solidarité avec le peuple palestinien ont signé une déclaration « pour dire non à l’impunité d’Israël » et « non » à sa « politique criminelle ».
C’est dans ce contexte de contestation et de dénonciation de la politique israélienne, qu’arrive, jeudi en France, Benyamin Netanyahou, à la tête d’une délégation pour l’adhésion d’Israël à l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique). De nombreuses organisations politiques et sociales, dont le PCF, les Verts, le NPA, la FSU, SUD, et les mouvements de solidarité avec le peuple palestinien ont signé une déclaration « pour dire non à l’impunité d’Israël » et « non » à sa « politique criminelle ».