IRAN: Le nucléaire militaire est un problème pour tout le Moyen-orient
Perspective communiste
Parti communiste français
L'escalade verbale et les menaces israéliennes d'intervention militaire contre l'Iran, accusé de mettre en oeuvre un programme nucléaire militaire, continuent de faire monter les risques en exacerbant une crise qui dure maintenant depuis près de 10 ans. L'Iran, qui est signataire du Traité de Non prolifération nucléaire (TNP), doit respecter les engagements pris à ce titre, coopérer de façon transparente avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui lui interdit formellement la recherche d'une maîtrise de l'arme nucléaire.
En annonçant la possibilité d'une attaque militaire, le Président israélien Shimon Perez et d'autres dirigeants israéliens cherchent à détourner l'attention et à faire oublier leur responsabilité dans le blocage et l'impasse de toute solution ou négociation concernant la question de Palestine, et leur mépris permanent pour le droit international, pour les résolutions de l'ONU et pour leurs propres engagements.
Une fois encore c'est la pratique du deux poids deux mesures qui domine: sanction contre l'Iran mais encouragements et soutien à Israël et à sa politique qui constitue pourtant, depuis des dizaines d'années, un des principaux défis à la sécurité et à l'instabilité au Proche-Orient. Il est inacceptable et consternant que la prolifération nucléaire, enjeu majeur des relations internationales, soit le moyen choisi par quelques Etats, dont Israël, pour maintenir un statu quo de tension et de climat de guerre.
Le nucléaire militaire est un problème pour tout le Moyen-Orient. Israël dispose d'un véritable arsenal dont il ne cherche même plus à masquer l'existence. Les cinq pays membres permanents du Conseil de Sécurité sont signataires d'un TNP qu'ils n'appliquent pas eux-mêmes, alors que dans son esprit et dans sa lettre (article 6), le TNP appelle à un désarmement nucléaire multilatéral et contrôlé pour tous ses signataires. On en est loin.
Une solution durable ne peut résider que dans la négociation, l'esprit de responsabilité collective et la volonté d'aboutir à un véritable désarmement, en lien avec la résolution des conflits, notamment sur la question de Palestine. Il faut construire collectivement un Moyen-Orient zone dénucléarisée et zone de paix. Il est profondément dommageable que les autorités françaises persistent à ne prendre aucune initiative véritable dans cette voie.
En annonçant la possibilité d'une attaque militaire, le Président israélien Shimon Perez et d'autres dirigeants israéliens cherchent à détourner l'attention et à faire oublier leur responsabilité dans le blocage et l'impasse de toute solution ou négociation concernant la question de Palestine, et leur mépris permanent pour le droit international, pour les résolutions de l'ONU et pour leurs propres engagements.
Une fois encore c'est la pratique du deux poids deux mesures qui domine: sanction contre l'Iran mais encouragements et soutien à Israël et à sa politique qui constitue pourtant, depuis des dizaines d'années, un des principaux défis à la sécurité et à l'instabilité au Proche-Orient. Il est inacceptable et consternant que la prolifération nucléaire, enjeu majeur des relations internationales, soit le moyen choisi par quelques Etats, dont Israël, pour maintenir un statu quo de tension et de climat de guerre.
Le nucléaire militaire est un problème pour tout le Moyen-Orient. Israël dispose d'un véritable arsenal dont il ne cherche même plus à masquer l'existence. Les cinq pays membres permanents du Conseil de Sécurité sont signataires d'un TNP qu'ils n'appliquent pas eux-mêmes, alors que dans son esprit et dans sa lettre (article 6), le TNP appelle à un désarmement nucléaire multilatéral et contrôlé pour tous ses signataires. On en est loin.
Une solution durable ne peut résider que dans la négociation, l'esprit de responsabilité collective et la volonté d'aboutir à un véritable désarmement, en lien avec la résolution des conflits, notamment sur la question de Palestine. Il faut construire collectivement un Moyen-Orient zone dénucléarisée et zone de paix. Il est profondément dommageable que les autorités françaises persistent à ne prendre aucune initiative véritable dans cette voie.
