ISF: les "premiers de corvée" vont en pâtir, ripostent les députés PCF
Perspective communiste
La réforme de l'ISF, défendue par Emmanuel Macron avec la métaphore des "premiers de cordée", et les budgets de l'Etat et de la Sécurité sociale vont pénaliser les "premiers de corvée", a estimé mardi l'un des porte-parole des députés PCF, Pierre Dharéville
"Si la politique qu'il mène s'adresse aux +premiers de cordée+, il existe aussi des premiers de corvée, très nombreux, et la richesse ne doit pas être accaparée par un tout petit nombre", a déclaré M. Dharéville lors d'une conférence de presse.
A quelques heures du démarrage de l'examen du projet de budget 2018 dans l'hémicycle, les députés communistes ont "une détermination totale à combattre cette politique, qui se double d'une attaque à la dynamite contre la Sécurité sociale", a assuré cet élu des Bouches-du-Rhône.
Pour Sébastien Jumel, autre porte-parole, le président de la République n'est "pas seulement le président des riches mais aussi des petits cercles parisiens et des métropoles" face au reste du pays. "Chaque fois qu'il parle -peu, heureusement-, il multiplie les humiliations de territoires et de classe", selon lui.
"Ce budget va faire éclater la République", notamment en "aggravant les fractures territoriales" avec "le sacrifice des quartiers populaires de la politique de la Ville", avec lequel "le gouvernement joue avec le feu", a estimé ce député de Seine-Maritime et ancien maire de Dieppe.
Le groupe PCF compte notamment défendre une cinquantaine d'amendements au projet de loi de finances, pour supprimer une série de mesures (ISF, prélèvement forfaitaire unique, etc) mais aussi pour rendre plus progressif l'impôt sur le revenu, pour rétablir la "demi-part des veuves", augmenter les seuils et taux de l'ISF, maintenir l'élargissement de la taxe sur les transactions financières et la renforcer, etc.
AFP
A quelques heures du démarrage de l'examen du projet de budget 2018 dans l'hémicycle, les députés communistes ont "une détermination totale à combattre cette politique, qui se double d'une attaque à la dynamite contre la Sécurité sociale", a assuré cet élu des Bouches-du-Rhône.
Pour Sébastien Jumel, autre porte-parole, le président de la République n'est "pas seulement le président des riches mais aussi des petits cercles parisiens et des métropoles" face au reste du pays. "Chaque fois qu'il parle -peu, heureusement-, il multiplie les humiliations de territoires et de classe", selon lui.
"Ce budget va faire éclater la République", notamment en "aggravant les fractures territoriales" avec "le sacrifice des quartiers populaires de la politique de la Ville", avec lequel "le gouvernement joue avec le feu", a estimé ce député de Seine-Maritime et ancien maire de Dieppe.
Le groupe PCF compte notamment défendre une cinquantaine d'amendements au projet de loi de finances, pour supprimer une série de mesures (ISF, prélèvement forfaitaire unique, etc) mais aussi pour rendre plus progressif l'impôt sur le revenu, pour rétablir la "demi-part des veuves", augmenter les seuils et taux de l'ISF, maintenir l'élargissement de la taxe sur les transactions financières et la renforcer, etc.
AFP