Il faut briefer le soldat Hamon (UEC)
Perspective communiste
Hugo Pompougnac,
Secrétaire National de l'Union des Étudiants Communistes
Manuel Valls a rendu public, ce mercredi, son "gouvernement de combat" contre les salariés, les jeunes et les étudiants. Et en effet, il semble avoir prévu une artillerie conséquente pour brader notre pays aux marchés financiers. Les services publics, qui, de l'école à la santé, nous accompagnent tout au long de la vie, seraient ponctionnés de 50 milliards d'euros ; les salariés seraient privés de leurs cotisations sociales ; autant de privations dont les fruits, dans le cadre du pacte de responsabilité, sont entièrement distribués à des grands patrons qui nagent déjà dans le luxe.
En particulier, Benoît Hamon, le nouveau ministre de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la recherche, déclarait cet après-midi qu'il consacrerait les efforts de son ministère à lutter "contre les inégalités qui font que l'origine sociale est discriminante".
Il est vrai que le coût de la vie, du logement, des transports, contraint la grande majorité des étudiants à se salarier en concurrence de leurs études, et cause des taux d'échecs spectaculaires en licence. Des projets professionnels sont brisés, et notre pays se prive de centaines de milliers de salariés qualifiés, qui sont indispensables pour répondre aux défis éducatifs, professionnels et scientifiques du XXIe siècle. Si M.Hamon et son gouvernement s'imaginent qu'ils régleront ce problème en supprimant de nouvelles aides sociales, ils vont au-devant de grandes déceptions. Une allocation d'études pour tous les étudiants est plus que jamais nécessaire pour leur permettre d'étudier et d'obtenir leur diplôme, et pour, demain, reconnaître leurs droits professionnels et salariaux, à commencer par la cotisation aux caisses de retraites.
Il est vrai que l'acharnement des prédécesseurs de M.Hamon, de Valérie Pécresse à Geneviève Fioraso, pour priver les universités des moyens financiers dont elles ont besoin pour fonctionner, cause la disparition de filières et d'établissements entiers dans de nombreux territoires, et empêche les jeunes qui en viennent d'accéder à l'enseignement supérieur. Si M.Hamon et son gouvernement s'imaginent qu'ils régleront ce problème en accentuant la pénurie budgétaire dans les services publics, il vont également au-devant de grandes déceptions.
Il faut mettre un terme à la destruction des savoirs et des savoirs-faire de notre pays, non seulement en finançant le maintien de ces filières, mais encore en investissant massivement dans l'enseignement supérieur pour garantir à chacun, d'où qu'il vienne, un véritable cadrage national des diplômes, la possibilité d'apprendre et d'exercer le métier de son choix.
Dans ces domaines, la voie empruntée par le gouvernement est d'ores et déjà celle de l'échec scolaire, de la déqualification et du chômage de masse. Mais M.Hamon, qui semble plein de bonne volonté, peut tendre l'oreille pour entendre les propositions de progrès social et professionnel auxquelles aspire la jeunesse. La mobilisation large des étudiants, et à leurs côtés des étudiants communistes, dès le 12 avril et toute l'année, sera là pour les lui rappeler.
En particulier, Benoît Hamon, le nouveau ministre de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la recherche, déclarait cet après-midi qu'il consacrerait les efforts de son ministère à lutter "contre les inégalités qui font que l'origine sociale est discriminante".
Il est vrai que le coût de la vie, du logement, des transports, contraint la grande majorité des étudiants à se salarier en concurrence de leurs études, et cause des taux d'échecs spectaculaires en licence. Des projets professionnels sont brisés, et notre pays se prive de centaines de milliers de salariés qualifiés, qui sont indispensables pour répondre aux défis éducatifs, professionnels et scientifiques du XXIe siècle. Si M.Hamon et son gouvernement s'imaginent qu'ils régleront ce problème en supprimant de nouvelles aides sociales, ils vont au-devant de grandes déceptions. Une allocation d'études pour tous les étudiants est plus que jamais nécessaire pour leur permettre d'étudier et d'obtenir leur diplôme, et pour, demain, reconnaître leurs droits professionnels et salariaux, à commencer par la cotisation aux caisses de retraites.
Il est vrai que l'acharnement des prédécesseurs de M.Hamon, de Valérie Pécresse à Geneviève Fioraso, pour priver les universités des moyens financiers dont elles ont besoin pour fonctionner, cause la disparition de filières et d'établissements entiers dans de nombreux territoires, et empêche les jeunes qui en viennent d'accéder à l'enseignement supérieur. Si M.Hamon et son gouvernement s'imaginent qu'ils régleront ce problème en accentuant la pénurie budgétaire dans les services publics, il vont également au-devant de grandes déceptions.
Il faut mettre un terme à la destruction des savoirs et des savoirs-faire de notre pays, non seulement en finançant le maintien de ces filières, mais encore en investissant massivement dans l'enseignement supérieur pour garantir à chacun, d'où qu'il vienne, un véritable cadrage national des diplômes, la possibilité d'apprendre et d'exercer le métier de son choix.
Dans ces domaines, la voie empruntée par le gouvernement est d'ores et déjà celle de l'échec scolaire, de la déqualification et du chômage de masse. Mais M.Hamon, qui semble plein de bonne volonté, peut tendre l'oreille pour entendre les propositions de progrès social et professionnel auxquelles aspire la jeunesse. La mobilisation large des étudiants, et à leurs côtés des étudiants communistes, dès le 12 avril et toute l'année, sera là pour les lui rappeler.
