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Il n'y a plus de maire socialiste dans les Hauts-De-Seine (92)

Perspective communiste

La droite conforte sa suprématie dans les Hauts-de-Seine. Dimanche, lors du second tour d'élections municipales partielles, le département a vu disparaître son dernier bastion socialiste, Clichy-la-Garenne

Pour la ville, c'est la fin des décennies de socialisme: la liste de Rémi Muzeau (Les Républicains-UDI-MoDem), suppléant de Patrick Balkany à l'Assemblée nationale, remporte une victoire éclatante en raflant 57,82% des voix, loin devant le socialiste Julien Perez (42,18%), ex-directeur de cabinet du maire sortant Gilles Catoire, qui dirigeait la ville depuis 1985 et avait décidé de ne pas se représenter après l'annulation du scrutin de 2014.

Après avoir fait chuter Gilles Catoire aux départementales de mars, Rémi Muzeau a certainement profité d'un désir de changement et de l'absence dans ce scrutin de Didier Schuller, vieux routard de la politique locale, qui rêvait de conquérir Clichy après sa traversée du désert et sa condamnation dans une affaire de financement illégal de son activité politique.

La gauche incarnée par le PCF dans les Hauts-De-Seine

Désormais il reste 4 villes de gauche dans le département des Hauts-De-Seine, 4 sont dirigées par un maire communiste : Gennevilliers avec Patrice Leclerc (PCF), Bagneux avec Marie-Hélène Amiable (PCF), Malakoff avec Jacqueline Belhomme (PCF) et Nanterre avec Patrick Jarry (app-PCF).

Le PS avait été mis à mal dans les Hauts de Seine lors des élections départementales. Le PS ne parvenait à sauver qu'un seul canton contre 3 pour le PCF. Ainsi le PS perd 6 de ses 8 élus.


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