Comme l'a dit François HOLLANDE, la feuille de route restera la même. Un énième casting tentera d’imposer les diktats du MEDEF et de la Commission de Bruxelles, cheval de Troie de la mondialisation libérale.

Le Président n’a pas respecté ses engagements, notamment celui de renégocier le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (Traité européen SARKOZY-MERKEL). Les dizaines de milliards de cadeaux au patronat n’étaient pas dans les 60 engagements du Parti socialiste, ni la réforme territoriale, qui inquiète beaucoup tant elle casse la démocratie de proximité. L’ennemi à combattre n’est plus pour le Gouvernement la finance, mais le coût du travail !

Il y a une crise de confiance. Nous serions « irresponsables » ? Et vous, Monsieur VALLS ? Ouvrez les yeux ! Les travailleurs, dans le public comme dans le privé, sont mis comme jamais en concurrence, pressurisés, les inégalités explosent, tout comme la pauvreté. Des pans entiers de nos territoires et des habitants sont laissés pour compte, abandonnés au nom de l'austérité.

Le développement de nos luttes peut faire bouger les lignes. L’heure est à l’optimisme ! La réaction du monde de travail est plus que jamais indispensable.

Le capitalisme n’est pas la fin de l’histoire.