Il y a 75 ans, était fondé le Comité national de libération de la Yougoslavie
Perspective communiste
Le 29 novembre 1943, les "Partisans", conduit par Tito, créent le "Comité national de libération de la Yougoslavie" comme le seul gouvernement légitime dans le pays occupé par les forces de l'Axe (Allemagne Nazie et Italie Fasciste)
Le 29 novembre 1943, alors même que les Partisans sont confrontés à la "sixième offensive" allemande contre la résistance communiste et que se déroule la conférence de Téhéran (Iran), 142 délégués de l'AVNOJ communistes ou "compagnons de route" se réunissent à Jajce (Bosnie).
Le Conseil antifasciste de libération nationale de Yougoslavie (AVNOJ), créé le 26 novembre 1942, dans la « République de Bihać » (une zone libérée par les "partisans" et d'où partait la résistance communiste en Yougoslavie) et mis sur pied par Tito, proclame la création du Comité national de libération de la Yougoslavie.
Ce Comité national de libération de la Yougoslavie se proclame gouvernement légitime du pays et rassemble très largement des personnes qui ne sont pas membres du Parti communiste de Yougoslavie, comme le Parti paysan croate, les Chrétiens-sociaux slovènes, le Parti populaire slovène ou le Parti démocrate.
Les prémices de la Yougoslavie socialiste
Tito prononce un discours qui dénonce l'oppression "grand-serbe" et les tenants de l'ancien régime, tout en déplorant le soutien dont ces derniers continuent de bénéficier de la part des Alliés. L'AVNOJ adopte une déclaration co-rédigée par le Serbe Moša Pijade et le Slovène Edvard Kardelj annonçant un projet de fédération "démocratique" où les droits des nationalités seraient reconnus, et où la Serbie, la Croatie, la Slovénie, le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine et la Macédoine formeraient des entités fédérées à part entière.
Tito (un internationaliste convaincu) porte un projet de fédération qui lui vaut un soutien populaire accru, particulièrement dans les régions centrales de la Yougoslavie. Les slogans sur l'égalité des droits entre nationalités, la fraternité entre peuples yougoslaves et le droit à l'autodétermination remportent un grand succès dans l'opinion publique locale, et contribuent à donner aux Alliés le sentiment que les Partisans sont le seul mouvement capable de réunir après-guerre les peuples du pays.
Les Partisans vont libérer quasiment à eux seuls la Yougoslavie (La résistance communiste albanaise d'Enver Hoxha aidera à libérer le sud de la Serbie et l'Armée rouge aidera à prendre Belgrade à l'automne 1944).
Après la victoire des "partisans" de Tito en Yougoslavie, l'AVNOJ devient en août 1945 l'Assemblée populaire provisoire qui servira d'Assemblée constituante. Cette assemblée abolira la monarchie et adoptera la constitution de la République fédérative populaire de Yougoslavie (qui deviendra la République fédérative socialiste de Yougoslavie en 1963).
Le Conseil antifasciste de libération nationale de Yougoslavie (AVNOJ), créé le 26 novembre 1942, dans la « République de Bihać » (une zone libérée par les "partisans" et d'où partait la résistance communiste en Yougoslavie) et mis sur pied par Tito, proclame la création du Comité national de libération de la Yougoslavie.
Ce Comité national de libération de la Yougoslavie se proclame gouvernement légitime du pays et rassemble très largement des personnes qui ne sont pas membres du Parti communiste de Yougoslavie, comme le Parti paysan croate, les Chrétiens-sociaux slovènes, le Parti populaire slovène ou le Parti démocrate.
Les prémices de la Yougoslavie socialiste
Tito prononce un discours qui dénonce l'oppression "grand-serbe" et les tenants de l'ancien régime, tout en déplorant le soutien dont ces derniers continuent de bénéficier de la part des Alliés. L'AVNOJ adopte une déclaration co-rédigée par le Serbe Moša Pijade et le Slovène Edvard Kardelj annonçant un projet de fédération "démocratique" où les droits des nationalités seraient reconnus, et où la Serbie, la Croatie, la Slovénie, le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine et la Macédoine formeraient des entités fédérées à part entière.
Tito (un internationaliste convaincu) porte un projet de fédération qui lui vaut un soutien populaire accru, particulièrement dans les régions centrales de la Yougoslavie. Les slogans sur l'égalité des droits entre nationalités, la fraternité entre peuples yougoslaves et le droit à l'autodétermination remportent un grand succès dans l'opinion publique locale, et contribuent à donner aux Alliés le sentiment que les Partisans sont le seul mouvement capable de réunir après-guerre les peuples du pays.
Les Partisans vont libérer quasiment à eux seuls la Yougoslavie (La résistance communiste albanaise d'Enver Hoxha aidera à libérer le sud de la Serbie et l'Armée rouge aidera à prendre Belgrade à l'automne 1944).
Après la victoire des "partisans" de Tito en Yougoslavie, l'AVNOJ devient en août 1945 l'Assemblée populaire provisoire qui servira d'Assemblée constituante. Cette assemblée abolira la monarchie et adoptera la constitution de la République fédérative populaire de Yougoslavie (qui deviendra la République fédérative socialiste de Yougoslavie en 1963).